Toujours d’actualité, le partenariat entre Meta et Essilor Luxottica a conduit au lancement des Ray-Ban Stories. Ces lunettes intelligentes ne sont pas suffisamment sophistiquées pour faire basculer l’utilisateur dans le métavers, mais elles marquent un petit pas de Meta vers ce domaine. Réussir à imposer des lunettes intelligentes est un pari difficile ; comme en témoigne l’échec des Googles Glass ou les difficultés de Snapchat. La firme derrière Facebook sait pourtant que la démocratisation de son métavers passera par cet accessoire.
Au cours de la conférence Meta Connect 2022, Meta Zuckerberg n’a pas annoncé de nouvelles lunettes. En coulisses, la firme aurait même annulé son « Project Nazare » afin de peaufiner son idée. Le lancement commercial interviendra après 2024 et cela laisse du temps à Meta. Le géant américain n’abandonne pas son idée de proposer des lunettes AR pour le grand public, bien au contraire.
Le rendez-vous de la société était l’occasion de faire le point sur les avancées et la longue route vers la réalité augmentée. « Si nous avons beaucoup progressé dans le domaine de la réalité virtuelle et de la réalité mixte, deux fenêtres importantes sur le métavers, il reste encore beaucoup de travail à faire dans le domaine de la réalité augmentée », explique Meta. Rappelons que l’AR permet de voir des objets virtuels se superposer au monde qui nous entoure. Pour le roi des réseaux sociaux, il faut attendre « encore quelques années avant que la technologie fondamentale ne soit suffisamment avancée ».
Meta doit soigner le design de ses lunettes, Ray-Ban peut l’aider
C’est à ce moment-là que nous découvrirons « d’excellentes lunettes de réalité augmentée », si l’on en croit Meta. Cette période doit permettre de réaliser des progrès « dans tous les domaines », allant de l’informatique au graphisme, en passant par l’affichage, les capteurs et l’intelligence artificielle. Meta est conscient des limites actuelles et cela se vérifier avec les Ray-Ban Stories. Conçues en partenariat avec Ray-Ban, ces lunettes ne sont pas suffisamment abouties sur le plan technologique et n’embarquent pas de fonctions de réalité augmentée.
Néanmoins, cette première tentative doit aider Meta à peaufiner son projet. Pour cela, le géant compte sur le savoir-faire de son partenaire Essilor Luxottica. La multinationale franco-italienne est derrière les marques Varilux, Oakley, Michael Kors ou Ray-Ban. Meta explique investir dans les domaines clés et assure que l’élément clé, pour des lunettes, reste le facteur de forme. « Toute cette technologie doit être intégrée dans un objet léger et suffisamment confortable pour être portée de manière décontractée. Nous nous efforçons donc d’intégrer la plus grande partie possible de l’expérience de réalité augmentée dans une paire de lunettes normale qui puisse se fondre dans votre vie quotidienne », précise le groupe californien.
Meta mise sur les Ray-Ban Stories, en attendant que « le rêve des lunettes de réalité augmentée ne devienne réalité »
Meta aura besoin de temps avant de proposer le produit dont il rêve. Pour patienter, la firme continue de miser sur les Ray-Ban Stories et annonce des nouveautés. L’entreprise estime que la fonctionnalité mains libres est « un élément central » et proposera bientôt d’appeler ou d’envoyer des SMS en mains libres à partir d’un numéro de téléphone.
Il va également être possible de changer de titre sur Spotify, via la fonction Tap. Il suffira de toucher et de maintenir le côté des lunettes pour utiliser Spotify et changer de morceau. Ces nouveautés doivent arriver « bientôt » sur la première génération de lunettes connectées de Meta et Ray-Ban. Depuis le lancement, des modifications ont été apportées comme la possibilité de capturer des vidéos pendant 60 secondes, contre 30 au lancement des lunettes. Meta a aussi facilité le téléchargement de contenu depuis les lunettes vers Instagram.
Dans le courant de l’année prochaine, il faut s’attendre que Meta et Ray-Ban poursuivent cette collaboration en lançant une nouvelle deuxième génération de Stories.
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