Tesla vient d’annoncer la création d’heures creuses pour les superchargeurs de la marque. Alors que tout le monde est sommé de faire des économies d’énergie, le constructeur automobile américain propose ce nouveau système pour mieux répartir les moments d’utilisation des superchargeurs.
En plaçant des heures creuses au milieu de la nuit, Tesla essaye de réduire les pics de consommation. En pleine crise de l’énergie, ce sont ces pics qui inquiètent, car ils pourraient provoquer des coupures de courant généralisé. À l’origine le prix de l’électricité chez Tesla était de 35 centimes d’euros par kWh.
Des superchargeurs moins chers la nuit
Mais face à la flambée du prix de l’énergie, l’entreprise d’Elon Musk a revu ses tarifs à la hausse au milieu du mois de septembre, passant à 67 centimes d’euros. Une hausse très mal supportée par les clients et suite à de très nombreuses plaintes, Tesla a encore modifié ses tarifs. La marque propose aujourd’hui le kWh contre 61 centimes d’euros.
Mais l’arrivée des heures creuses peut permettre de faire quelques économies de plus. Entre 22h et 6h du matin, il est possible de recharger sa Tesla (ou toute autre voiture électrique, les superchargeurs étant devenus universels) contre seulement 54 centimes d’euros par kWh. Une petite économie qui permet de gagner 5 € pour une recharge complète sur une Tesla Model 3.
L’arrivée de cette baisse des prix intervient après une forte colère de la part des utilisateurs et une popularité en berne pour Tesla. Lors de la publication des résultats de la marque pour ce début d’année scolaire, Tesla n’a pas réussi à confirmer l’engouement de la marque. Sur la dernière année, le constructeur américain est en baisse de 15 % en France.
Tesla n’arrive plus à séduire les Français
Alors que la croissance est de mise dans tous les pays du monde (ou presque), la France fait figure d’exception pour Tesla et Elon Musk. Pour beaucoup ce désintérêt français s’explique par les nombreuses hausses de prix qui ont touché les modèles de la marque au cours des 12 derniers mois.
La Tesla Model 3 est ainsi passée de moins de 40 000 € il y a un an, à plus de 50 000 aujourd’hui. Une hausse du prix qui a d’autres conséquences, la voiture ne pouvant plus bénéficier du bonus écologique de l’État de 5000 € (réservé aux voitures électriques vendues moins de 45000 €). En plus de cette hausse des prix considérable, Tesla doit aujourd’hui faire face à une grande concurrence.
Renault et Peugeot, deux constructeurs français historiques sont présents dans le monde de l’électrique. Le lion et le losange sont des écussons rassurants à l’avant de la voiture, les consommateurs font davantage confiance en ces deux marques, présente sur le marché de l’automobile depuis des décennies.
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