En 2016, Alan Rickman décédait à l’âge de 70 ans. Figure importante du cinéma et du théâtre britannique, l’acteur était surtout connu pour son rôle de Severus Rogue dans la saga Harry Potter.
Pendant dix années, il campera le professeur acariâtre qui va faire de la scolarité du jeune Harry Potter un enfer. Un antagoniste qui se révélera plus tard être l’un des protagonistes les plus importants de la licence. D’abord détesté puis adoré, Severus Rogue aurait pu avoir un tout autre visage que celui d’Alan Rickman.
Le 18 octobre prochain, les mémoires de l’acteur seront publiés sous la forme d’un livre baptisé Madly, Deeply : The Diaries of Alan Rickman. L’ouvrage, qui débute par une préface d’Emma Thompson, compile des pages de son journal intime dans lesquelles il se confie sur la saga Harry Potter.
On y découvre ainsi beaucoup d’informations sur son parcours dans l’univers imaginé par J.K Rowling rapporte The Guardian. Ainsi, on apprend que Severus Rogue a bien failli changer de visage dès le troisième volet. Avant la sortie d’Harry Potter et la chambre des Secrets, Alan Rickman avait fait part de son envie de quitter l’aventure. “Je ne veux plus faire Harry Potter, mais ils ne veulent pas l’entendre.”
Il aura aussi une petite remarque pour l’acteur principal de la saga : Daniel Radcliffe qui est “très sérieux et concentré. Je continue de penser qu’il n’est pas acteur, mais il sera sans aucun doute un réalisateur ou un producteur.”
Il décidera finalement de poursuivre un peu plus longtemps avant de vouloir à nouveau emprunter une sortie de secours avant l’épisode 5. À ce moment, il est diagnostiqué d’un cancer de la prostate, mais choisi finalement de continuer son parcours dans la peau de Severus Rogue pour “aller jusqu’au bout.”
Le dénouement, dont il était le seul à connaître les détails avant la publication du septième volet dans les librairies, finira de le convaincre. “Rogue meurt de manière héroïque, Potter le décrit comme l’homme le plus courageux qu’il ait jamais connu et appelle son fils Albus Severus.”
“La partition hideuse de John Williams”
Malgré la popularité indéniable de la saga, Alan Rickman n’était pas un fan d’Harry Potter. Dès le premier volet, il n’est pas convaincu par le métrage qui selon lui “ne devrait être vu que sur le grand écran. Il acquiert une ampleur et une profondeur qui correspondent à la partition hideuse de John Williams. Faire la fête après est beaucoup plus amusant.”
Il n’est pas non plus tendre avec le dernier opus réalisé par David Yates. “J’ai trouvé le film très troublant à regarder, il doit changer de cheval en cours de route pour raconter l’histoire de Rogue et la caméra perd sa concentration. Public, cependant, très heureux.”
Pour découvrir ce journal, débuté en 1972, il faudra se rendre dans les librairies le 18 octobre prochain. D’abord publié en anglais, l’ouvrage promet quelques belles révélations sur la carrière de l’acteur. Les lecteurs pourront ainsi découvrir l’envers du décor de plusieurs métrages parmi les plus célèbres de sa filmographie. On pense évidemment à Raison et Sentiments, film pour lequel il partagera l’affiche avec Kate Winslet et Emma Thompson. Il lui donnera aussi la réplique dans Love Actually.
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