Le nombre de stations de recharge pour les véhicules électriques ne cesse d’augmenter. La France en compte plus de 50.000 réparties un peu partout sur le territoire, ce qui permet de calculer un itinéraire en fonction de la présence des bornes. Mais le réseau de stations manque encore de densité par rapport aux stations service, et même s’il est possible de recharger la nuit à la maison, on n’est jamais à l’abri d’une panne sèche !
Une nouvelle batterie en un claquement de doigts, ou presque
Autre sujet d’agacement chez les conducteurs : le temps d’attente. Recharger une voiture électrique demande en effet plus de temps que de faire un plein d’essence, parfois une demi-heure… Il existe bien des technologies capables d’accélérer le temps de recharge, mais à l’heure actuelle elles ne sont pas encore disponibles et surtout, il faudra attendre un moment avant leur mise en place.
C’est là qu’intervient le constructeur chinois Nio avec sa solution Power Snap Station. En moins de trois minutes, la batterie est retirée du véhicule et une nouvelle est installée ! Il suffit de se rendre dans une station avec une voiture compatible, et vous voilà avec une batterie toute neuve et pleine. Ces stations sont présentes en Chine, et le groupe a des ambitions en Europe.
Présent en Norvège depuis l’an dernier, Nio y a installé deux stations, la dernière en août. Dans la foulée, le constructeur a également annoncé les premières livraisons de sa berline ET7 en Norvège, aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède et en Allemagne. Et tout récemment, Nio a justement mis en place outre Rhin sa première station Power Snap.
Nio a l’ambition de faire pousser 1.000 stations en dehors de Chine à l’horizon 2025. L’Europe sera la première bénéficiaire, et la France ne devrait pas être oubliée.
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Renault le proposait avec la Fluence ZE dès 2011. Ça n’a (je crois) été déployé qu’en Israël (pays pas très grand) parce que c’était un cauchemar logistique à gérer…
Tesla aussi avait déjà présenté ce type de sytème.
Malheureusement ça n’a pas été déployé.
C’est surtout la Renault Fluence, Berline trois volumes dérivée de la Mégane au porte-à-faux rallongé avec un train arrière Nissan, le tout développé en collaboration avec Samsung, qui était déplorable :
Format routière avec un coffre de Clio (batterie dans le coffre), style sans saveur, finitions très mauvaises, même pour Renault à l’époque, 130km d’autonomie WLTP … 2000 ventes mondiales au total sur ce modèle spécifique.
Si la Fluence, seule véhicule compatible avec leur système à l’époque, avait eu un minimum d’attrait, nul doute que le système se serait répandu.