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Commander des livres sur Amazon pourrait bientôt coûter plus cher

Les livres pourraient bientôt coûter plus cher lorsqu’on les commande en ligne sur Amazon et sur les autres plateformes. Le gouvernement recommande en effet des frais de port minimum de 3 euros pour toute commande sous les 35 euros.

Les livres coûteront-ils bientôt plus cher en France ? Si on les achète sur internet pour les faire livrer, c’est probablement ce qui va se passer. Le gouvernement a en effet retenu le montant de 3 euros pour les frais de port minimum d’une commande de livres jusqu’à 35 euros. Au-delà de ce prix, les frais de port resteront au tarif habituel pratiqué par les plateformes, c’est à dire le minimum légal de 0,01 euro.

Frais de port minimum

Depuis 2014, les frais de port ne peuvent plus être gratuits, d’où ce plancher minimal. Mais depuis la fin de l’année dernière, la loi veut pousser les lecteurs à favoriser les libraires plutôt que d’acheter en ligne. La solution, c’est de jouer sur le levier des frais de port. Une consultation publique menée par l’Arcep (le régulateur des Postes, entre autre attribution) a abouti à la même proposition de 3 euros.

Dans ce dossier, deux fronts se font face avec des intérêts divergents. D’un côté, le mastodonte Amazon qui a bâti sa réputation sur la livraison gratuite ou quasi-gratuite des livres, entraînant dans son sillon l’ensemble des autres acteurs de la vente en ligne (comme Fnac.com). Pendant cette consultation, Amazon avait proposé de facturer 1,49 euro, ce qui représente le prix de l’envoi d’un livre entre 250 et 500 grammes vers l’Union européenne.

En face, le réseau de quelque 3.500 libraires, le plus dense en Europe, plaidait pour un tarif beaucoup plus élevé : 4,50 euros… Le gouvernement a décidé de couper la poire en deux mais attention, la Commission européenne doit encore donner son accord avant la mise en place de ce nouveau tarif minimum. L’affaire n’en a peut-être pas encore fini avec les rebondissements.

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Source : AFP

6 commentaires
  1. Avec le 1er ipod touch je me suis mis au livre électronique, en 2009 je crois. Depuis je n’ai plus le pouce aplati à force de retenir les pages, je n’ai plus à maintenir orienté vers la faible lumière de la table de nuit.
    Mais des gens aiment toucher un livre, tourner les pages, même si ce n’est pas très responsable au regard des forêts à couper juste pour imprimer sur des pages blanches. Après les livres s’entassent, il faut encore du bois pour de nouvelles étagères.
    Franchement c’est tellement pratique en numérique que je n’ai plus retouché à un livre papier.
    Et en parlant d’amazon, si on est prime on a plein de livres électroniques gratuits !
    Ceux qui vont payer pour transporter du papier pour le plaisir de le toucher, c’est donc qu’ils le voudront bien, et ca pourrait être comme une taxe genre pour replanter des arbres… ?

  2. Il n’y a pas qu’Amazon dans la vie, d’autres librairies en.ligne comme Lireka font pareil. Un luvre de poche, c’est env 8€, donc 3€ de frais de port c’est beaucoup. Sans parler des classiques, si vous acheter Les Fleurs du mal de Baudelaire ou Bel-Ami de Maupassant c’est 3€ puisqu’iln’y a plus de droits d’auteur. Donc quel est l’intéret de payer le double ?

  3. Je pense que vous devriez réfléchir à ce que coûte votre tablette en ressources à produire, électricité pour la recharge, serveurs pour maintenir la disponibilité des livres et j’en passe.

    Un livre et des étagères c’est du bois. Mais du bois cela repousse et les filières sont pas mal rodées même si cela reste perfectible. L’encre aujourd’hui est même d’origine végétale ce qui la rend inoffensive pour l’environnement (mais du travail reste à faire pour qu’elle soit en mesure d’atteindre cet objectif à 100%). Un livre reste techniquement bio dégradable, une liseuse c’est déjà beaucoup moins le cas.
    Un livre peut avoir une seconde vie, voir une troisième et bien plus (j’ai personnellement des livres qui atteignent les 150 ans à présent, je doute que votre liseuse atteignent le même chiffre). Une liseuse est destinée à mourir car les composants lâcheront créant du déchet incompressible (plastique par exemple et je parle même pas de l’électronique je suis sympa).

    Vous voulez faire payer une taxe au plus polluant ? Je pense que c’est vous qui allez devoir la payer et ce sera plus cher que pour pallier à du simple replantage d’arbres.

    Mais ce n’est pas la question de cet article, là c’est juste une tentative de corriger la connerie de 2014 du gouvernement qui a été extrêmement “idiot” pour rester poli en faisant passer une loi complètement stupide et extrêmement faillible.

  4. Grand lecteur, j’ai des étagères entières chargées de livres. Je suis passé à la liseuse avec un grand bonheur, exactement pour les raisons décrites par Sando.

    J’ai ma bibliothèque et bien plus dans ma poche, et c’est une joie.

    Une liseuse consomme extrêmement peu. Une charge toutes les deux semaines voire tous les mois peut suffire. La mienne à 8 ans, et fonctionne encore comme au premier jour. Elle va fonctionner encore bien des années, car nous n’avons pas dans ce domaine de course à la puissance ou à la fonctionnalité : une application de lecture consomme peu de ressource, et passe son temps à attendre que vous tourniez la page 🙂

    Des serveurs ne sont pas nécessaires pour maintenir la disponibilité des livres : ils sont stockés dans la liseuse (et éventuellement dans un ordinateur pour gérer plus simplement sa bibliothèque numérique) sans qu’aucun connexion internet permanente ne soit nécessaire.
    Par ailleurs, un livre numérique est un petit fichier, de quelques dizaines de kilo-octets, qui consomme peu d’espace et de bande passante.

    L’économie de ressources est conséquente avec le livre numérique : pas de consommation de bois, d’encre, d’énergie pour les fabriquer, de gasoil pour les transporter, d’espace pour les vendre et les stocker.
    Le prix est réduit, et les intermédiaires deviennent de moins en moins nécessaire, permettant ainsi d’augmenter la part du prix de vente qui revient aux auteurs, et d’accélérer la circulation des ouvrages.

  5. Vous vivez dans quel monde où votre liseuse n’a pas besoin d’énergie pour être fabriquer (ni de matériaux manifestement), ni de gasoil pour les transporter, ni d’endroits pour les vendre ou les stocker ?

    Et lorsque vous téléchargez un livre vous avez des horaires réguliers pour le faire ou non ? Non, donc les serveurs tournent bien H24.

  6. C’est hallucinant c’est du voir à quel point le marketing des liseuses a fonctionné.
    Perso ma bibliothèque est composée quasiment exclusivement d’albums de BD. Le format de l’objet livre ça compte beaucoup ! Pas possible de le reproduire avec un écran.
    Favorise-t-on la lecture avec une liseuse ? Évidemment non. Jamais il ne peut se passer ce cas de figure ou on parcourt sa bibliothèque en quête d’un titre a redécouvrir, ou a confier à un ami.
    Au final c’est juste un outil de consommation de plus. Un livre c’est fait pour se prêter, se donner, se transmettre, se léguer. On ne possède pas de livre numérique, ce qu’on paye c’est une licence d’accès à un objet numérique qui ne nous appartient pas. Dire qu’une liseuse permet d’avoir sa bibliothèque dans sa poche, c’est à la limite de l’escroquerie.

    Et puis un livre ça tombe jamais en panne…

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