Une récente étude de l’institut du carburant a essayé de mesurer le coût environnemental de la production d’une voiture électrique par rapport à une voiture thermique. Dans sa conclusion, l’institut assure qu’une voiture électrique est plus écologique que son pendant thermique après avoir roulé 30 000 kilomètres, pas avant.
Produire une voiture consomme de l’énergie et des ressources. Selon National Geographic, 20 % de la pollution d’une voiture a lieu lors de sa fabrication. Si le problème se posait déjà il y a quelques années pour les voitures thermiques, l’arrivée progressive de l’électrique n’arrange pas les choses.
La conception des voitures électriques pollue énormément
En effet, les voitures électriques sont très difficiles à concevoir. Elles ont besoin de batterie, une pièce qui demande l’extraction de matériaux rares comme le lithium ou le cobalt. Des minéraux dont la récolte entraîne une pollution minière directe, dans des pays où les droits des travailleurs ne sont pas les mêmes qu’en Europe de l’Ouest.
La plupart du lithium vient du Chili, de Chine ou des steppes de Mongolie. En ce qui concerne le cobalt, la très grande majorité de la production mondiale provient de la République démocratique du Congo. Dans ce pays d’Afrique subsaharienne, des enfants peuvent être employés pour passer des heures dans les mines à la recherche du précieux métal.
Un travail qui ne respecte ni les lois de l’enfance ni la planète. Car l’extraction de ces minéraux demande beaucoup de ressources. Toujours selon le rapport de l’institut du carburant, l’eau utilisée pour l’extraction du lithium a entraîné des sécheresses au Chili. Mais les choses ne s’arrêtent pas là.
En plus de la pollution entraînée par la fabrication des batteries elles-mêmes, les pièces doivent ensuite être transportées, souvent en bateau, vers l’usine de fabrication. Là-bas, les batteries vont être assemblées avec le moteur, la carrosserie et d’autres éléments. Là encore la pollution causée par la production est de taille.
Voiture électrique : le bon choix pour la planète, à condition de rouler
Ce n’est finalement qu’une fois en circulation que la voiture électrique rattrape son retard. Autour des 30 000 kilomètres parcourus, elle devient plus écologiquement viable qu’une voiture thermique. Dans leur rapport, les chercheurs de l’institut du carburant expliquent qu’une voiture électrique aura eu, au cours de sa vie, un impact environnemental 41 % plus faible que celui d’une voiture thermique. En ce qui concerne les voitures hybrides, qui sont aujourd’hui très populaires sur le marché, elles ont un impact 21 % plus faible que les voitures thermiques.
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Biensur les smartphones, les ordinateurs, les consoles, les objets connectés, les batteries sont partout en bien plus grosses quantités mais personnes ne s’en offusque. Hypocrite humaine quand tu nous tient.
C’est pas faux. Sans compter le nombre de personnes qui changent de smartphones tous les ans, qui sont probablement les même qui te diront “la voiture électrique pollue plus qu’une thermique alors je prends une voiture thermique !” 😀
Ceci étant, on voit bien que le gros du progrès à faire c’est dans les batteries. Plus on fera des batteries qui demanderont moins de matériaux rares/polluants, plus la voiture électrique sera une solution viable.
La seule chose dont on ne parle pas c’est l’indice de fragilité des batteries, quid en cas d’accident bénin ? S’il les batteries sont trop fragiles et doivent être remplacées trop souvent ça va vite devenir une ruine.
C’est pas énorme 30’000km, et puis au fur et à mesure que notre production électrique va se decarbonner le bilan carbone des VE s’améliorera lui aussi.
L’institut cité n’est pas Français et ne tient pas compte du fait qu’en France, l’électricité est bas carbone.
De ce fait, le calcul est très pessimiste.
La vidéo du réveilleur https://www.youtube.com/watch?v=zjaUqUozwdc donne de plus faibles kilométrages.