Apple : la batterie de l’Apple Watch Ultra dépasse celle de la Series 8

Depuis l’annonce le 7 septembre dernier de l’Apple Watch Ultra, le monde des nouvelles technologies s’est pris de passion pour cette montre connectée, normalement réservée aux sportifs extrêmes. Lancée en grande pompe par Apple lors de sa conférence de la semaine dernière, l’Apple Watch Ultra est ce que la Pomme sait faire de mieux, tout simplement.

Avec ce produit, vendu à 999 € en France, la firme de Cupertino propose un boîtier en titane de 49 mm, bien plus grand que la nouvelle Series 8 disponible en 45 mm. L’arrivée d’un bouton « action » sur le côté gauche de la montre la rend unique au premier coup d’œil. Massive, plate, l’Apple Watch Ultra est également endurante.

Une autonomie et une batterie XXL

Dans la présentation faite par Apple, la marque annonçait 60 heures d’autonomie grâce à un tout nouveau mode de « faible consommation ». Avec une utilisation plus poussée de la montre, ce chiffre descendait à 40 heures. Une différence considérable par rapport à l’Apple Watch Series 8 qui n’a, elle, le droit qu’à 36 heures d’autonomie, avec le mode de faible consommation.

Pour trouver une explication à ce grand écart, il suffit de regarder dans les entrailles des deux produits. La batterie de l’Apple Watch Ultra est de 542 mAh, là où l’Apple Watch Series 8 ne dispose que de 308 mAh. Une hausse de 76 % donc entre les deux modèles. La comparaison faite encore plus mal quand on prend en compte la nouvelle Apple Watch SE, elle aussi présentée par Apple lors de la conférence de ce 7 septembre.

La montre « entrée de gamme » disponible en France au prix de 279 € n’a le droit qu’à une batterie de 296 mAh (pour la version 44 mm). L’Apple Watch Ultra dispose donc d’une batterie deux fois plus grande. Si la taille de la batterie n’est pas directement corrélée à l’autonomie d’un produit, cela reste un très bon indicateur.

Une montre faite pour durer

L’Apple Watch Ultra a été pensée par Apple pour être résistante. Aussi bien d’un point de vue physique, avec l’arrivée du titane à la place de l’acier inoxydable, que sur l’autonomie. Avec 60 heures annoncés, il est possible de faire des randonnées de plusieurs jours, sans avoir à passer par la case recharge.

Pour la première fois dans l’histoire d’Apple, on peut envisager qu’une montre connectée de la marque se déchargera moins vite qu’un iPhone, avec un usage équivalent. Une belle prouesse de la part de la Pomme, qui a réussi avec cette montre a proposé un produit professionnel, qui donne envie à tout le monde.

Quel accueil les sportifs réservent-ils à cette montre ?

La dernière grande inconnue est de savoir quelle place le public va accorder à cette montre. Si tout le monde se dit prêt à l’acheter, combien de personnes seront-elles vraiment prêtes à sauter le pas ? Malgré de très bonnes fonctionnalités comme l’arrivée d’un capteur de température, la détection des chutes et des accidents de voiture, la montre n’est pas autant adaptée aux sports extrêmes que ses concurrentes.

En excluant la plongée sous-marine, une discipline longtemps évoquée par Apple dans la présentation, la Pomme ne semble pas avoir repris les principales idées des montres de trail et de running, massivement utilisée dans les courses comme l’UTMB. Très populaires ces dernières sont souvent moins chères que la montre d’Apple et propose des fonctionnalités spécifiques à chaque sport qui les rendent plus intéressantes pour des sportifs professionnels ou semi-professionnels.

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