Dans le cadre de son Technology Tour 2022, Intel vient de dévoiler quelques détails très croustillants sur Raptor Lake, sa 13e génération de processeurs qui devrait débarquer officiellement le 20 octobre prochain. Et cette nouvelle gamme s’annonce assez monstrueuse.
D’emblée, Intel annonce un gain de performances d’environ 15 % en single thread par rapport aux puces de la 12e génération Alder Lake. En multithread, le gain de performances atteindrait même un invraisemblable 41 %.
Et il ne s’agit même pas des chiffres les plus impressionnants. Intel a aussi fait mention d’un processeur capable d’atteindre la cadence infernale de 6 GHz à la sortie de la boîte, sans le moindre overclocking. Et avec cette puce poussé dans ses retranchements, l’écurie bleue affirme avoir réussi à dépasser les… 8 GHz. Du jamais vu sur une puce “grand public”, tout simplement.
Intel n’a pas encore dévoilé explicitement les différents processeurs qui viendront garnir la nouvelle page de son catalogue. On ne sait donc pas exactement à quel modèle la marque fait référence. Mais en se basant sur la nomenclature traditionnelle de ces produits, on peut considérer qu’il s’agira vraisemblablement d’un modèle i9 13900 KS.
Ce qui semble plus clair, en revanche, c’est qu’il s’agit très probablement d’une réponse à l’offensive d’AMD. Récemment, l’écurie orange a également donné quelques détails sur sa prochaine génération de puce, les Ryzen 7000. Elle a notamment présenté un Ryzen 9 7950X capable d’atteindre les 5,7 GHz.
Évidemment, la fréquence brute est loin d’être le seul élément important pour juger des performances d’un processeur. Mais il faut admettre que le fait de passer la barre des 6 GHz sans overclocking serait un tour de force remarquable.
Plus d’informations le 27 septembre
Il ne reste plus qu’à espérer qu’Intel ait fait des efforts sur le plan de la consommation d’énergie et de la gestion de la température. Ces points restent de très loin les principaux talons d’Achille des CPU Intel en ce moment ; si ses modèles de 12e génération sont quasiment irréprochables en termes de puissance brute, on ne peut pas en dire autant de leurs performances énergétiques.
Dans l’ensemble, ces processeurs restent significativement plus gourmands que ceux d’AMD. Et avec des clock speeds de cet acabit, on peut déjà s’attendre à une consommation et à des températures absolument diaboliques, à moins que le fondeur ait déployé des efforts considérables à ce niveau.
Quoi qu’il en soit, tout semble indiquer qu’Intel continue de reprendre du poil de la bête, après une 12e génération déjà très convaincante. L’écurie bleue a cessé de se reposer sur ses lauriers depuis l’arrivée de Pat Gelsinger, et la compétition entre les deux géants du secteur a repris de plus belle.
Nous vous donnons rendez-vous le 27 septembre prochain ; coïncidence où pas, c’est à cette date qu’Intel présentera officiellement ses CPU Raptor Lake et qu’AMD sortira ses Ryzen 7000.
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