Pour ses 75 ans d’existence, l’Australien Signals Directorate (ASD) — en charge de la lutte contre les cyberattaques — a fait frapper une pièce commémorative de 50 cents aux couleurs de l’agence et de la reine d’Angleterre, qui est aussi le chef d’État du pays. Outre qu’il s’agit d’une édition spéciale (50.000 exemplaires), cette pièce est unique en son genre : elle intègre quatre couches de chiffrement que les amateurs de code peuvent s’amuser à craquer !
Un chercheur précoce
Ces quatre codes sont de plus en plus difficiles à déchiffrer. « Comme les premiers casseurs de code de l’ASD, vous pouvez déchiffrer les premières couches avec un crayon et du papier », explique Rachel Noble, la directrice générale de l’agence. « Mais pour le dernier niveau, vous aurez besoin d’un ordinateur ! ».
On ne sait pas comment il s’y est pris, mais toujours est-il qu’un jeune garçon de 14 ans a été le premier à déchiffrer les quatre couches de code. « Nous avons lancé la pièce hier à 8h45, et nous avons mis en ligne un formulaire sur internet en disant : “Hey, si vous pensez que vous avez les réponses, dites-le nous !” ». Une heure plus tard, le casseur de code, résident en Tasmanie, a donné les bonnes réponses !
https://twitter.com/ASDGovAu/status/1565134878919823360
Rachel Noble n’y croyait pas : « C’est incroyable. Imaginez-vous ce que c’est que d’être sa maman ? Nous espérons le rencontrer bientôt… pour l’embaucher ! ». Il fera certainement un très bon élément au sein de l’ASD. Néanmoins, le prodige a encore du pain sur la planche car la directrice a révélé qu’il y avait un cinquième niveau de code dans la pièce, bien caché, qui attendait les amateurs.
Les messages présents sur la pièce n’ont rien de secrets d’État. Ce sont en fait des messages « merveilleux, inspirants ».
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