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Ce “vampire” du XVIIe siècle a été cadenassé dans sa tombe par précaution

Lorsqu’il s’agit de vampires, mieux vaut prévenir que guérir !

Les superstitions ont la vie dure, et les cultures populaires de très nombreuses régions regorgent d’allusions à des créatures malfaisantes comme les fameux vampires. Dans le folklore européen, on peut traditionnellement repousser ces buveurs de sang avec une bonne dose d’ail. Mais les Polonais du XVIIe siècle avaient une façon un peu plus extrême de s’en débarrasser une fois pour toutes.

C’est en tout cas ce que suggère une dépouille spectaculaire retrouvée près de la bourgade polonaise de Pień. Dans des travaux repérés par Ars Technica, les archéologues expliquent avoir retrouvé le squelette d’une femme enterrée avec un cadenas autour du doigt de pied et une faucille autour du cou. Et pour les chercheurs, il s’agit d’une manière de couper court — littéralement — à toute tentative de résurrection.

« La faucille n’était pas posée à plat, mais placée sur le cou de façon à ce que la personne soit décapitée si elle tentait de se relever », explique Dariusz Polińsk, l’archéologue qui a dirigé ces travaux, dans une interview au Daily Mail. La présence du cadenas, en revanche, serait entièrement symbolique. « Cela représente la fin d’une ère et l’impossibilité du retour », précise le chercheur.

© Beata Zielińska-Gołembiewska via ArkeoNews

Un dispositif de sécurité antivampire

Les fossoyeurs étaient visiblement inquiets que la pensionnaire de cette tombe revienne d’entre les morts pour se venger. Reste à savoir pourquoi, et les spécialistes ont une idée assez claire de la réponse; pour eux, il existe un lien évident avec le folklore de nombreux pays d’Europe de l’Est; ils regorgent souvent de créatures démoniaques dont certaines sucent le sang de leurs victimes. Le Smithsonian Magazine explique que dès le XIe siècle, les populations locales ont commencé à pratiquer divers rituels anti-vampires au moment d’enterrer leurs morts.

Dans ce contexte de superstition tenace, la moindre particularité physique pouvait donc déclencher une véritable hystérie. Et c’est vraisemblablement ce qui est arrivé à la femme retrouvée par les archéologues. Elle présentait en effet une incisive très proéminente ; un signe distinctif particulièrement lourd à porter à cette époque où chacun vivait dans la peur constante des vampires.

© Mirosław Blicharski / Aleksander Poznań via ArkeoNews

Un signe distinctif lourd à porter

On pourrait donc s’attendre à ce que la victime ait connu une fin brutale ; les populations de l’époque n’étaient pas réputées pour leur bienveillance vis-à-vis des sorcières et autres entités surnaturelles. En effet, les habitants prenaient souvent toutes leurs précautions pour éviter que ces individus ne reviennent les hanter. Selon Polińsk, cela passait souvent par une mutilation complète des cadavres ; ils étaient souvent décapités, démembrés, ou encore brûlés.

Pourtant, la dépouille était en bon état. Les chercheurs ne font mention d’aucune trace de traumatisme qui pourrait suggérer une exécution. Au contraire, elle aurait même été inhumée avec soin. Les archéologues ont aussi trouvé les restes d’un couvre-chef en soie. Ces éléments suggèrent que la victime jouissait d’un rang social relativement élevé. C’est peut-être ce statut qui a poussé les locaux à se rabattre sur ces contre-mesures assez inhabituelles au lieu de réduire le cadavre en charpie.

Quoi qu’il en soit, ce dispositif semble avoir fonctionné à merveille puisqu’aux dernières nouvelles, l’intéressée ne s’est pas relevée pour aller faire un festin d’hémoglobine dans le village voisin !

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2 commentaires
  1. certaines régions du monde n’ont pas beaucoup plus évolué…
    Dans certains pays d’Afrique si tu as un bec de lièvre ou si tu es un albinos tu es mise à l’écart voir tu es châtié….
    quand je vous dis que certains peuples ne peuvent pas vivre ensemble…. On en’vois le résultat en France

  2. Tenterez-vous aussi un commentaire sur le sujet du cafard cyborg pour distiller insidieusement votre idéologie xénophobe digne des superstitions et religions obscurantistes qui entravent l’humanité ? Commencez par balayer devant votre porte où jadis un chat noir était débilement cloué.

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