Après le sexe, le football et même l’art, l’intelligence artificielle pourrait-elle bientôt remplacer notre médecin ? L’idée n’est pas nouvelle. Elle apparait dans de nombreux films de science-fiction, mais tend à se démocratiser IRL. Cette fois, c’est à notre psyché que les robots veulent s’attaquer. Inventé en 1966, le premier chatbot conversationnel dédié à la psychiatrie a fait du chemin depuis les années 2000, et l’idée d’une IA capable d’entretenir notre santé mentale n’est plus une perspective aussi dystopique qu’elle y paraît.
Bientôt des robots psys ?
Selon plusieurs études menées récemment, les patients humains ne seraient plus aussi réticents qu’avant à confier leurs états d’âme à un robot. La santé mentale est un sujet de plus en plus évoqué, et l’IA pourrait permettre plusieurs avantages de taille. D’abord, l’absence de véritable thérapeute pourrait assurer aux patients une plus grande liberté de parole, sans craindre de jugement humain. Ensuite rapportent certains travaux, l’IA serait la seule en mesure de prendre des décisions véritablement objectives, tout en restant disponible à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
Notons cependant que si l’avenir de la psychiatrie fait état de robots-thérapeutes il est pour le moment surtout question de chatbots, et plus rarement de vidéo interactives. L’absence d’une interface physique à l’apparence humaine pourrait donc constituer un réel frein pour la création d’un lien entre le patient et son “praticien”. De plus, plusieurs professionnels de santé s’inquiètent déjà de l’incapacité d’une IA à détecter certains comportements avant-coureurs, notamment dans le cas d’une tentative de suicide par exemple.
Pour le moment, et malgré tous les progrès de l’IA ces dernières années (au point qu’un ancien employé de Google considère un chatbot comme un véritable collègue), les robots sont encore loin d’égaler les humains, à la fois en termes d’empathie, mais aussi de modèles internes. Pour un professionnel de santé notamment, ces schémas mentaux inconscients intègrent l’ensemble des expériences passées et les connaissances engrangées pour rendre possible la pose d’un diagnostic humain.
D’autant plus que l’objectivité annoncée par les défenseurs de l’IA reste encore à démontrer. Les robots restent programmés par des humains faillibles, et n’échappent donc pas à certains biais, qu’ils soient sexistes, racistes ou sociaux. Rappelons que Tay, l’intelligence artificielle de Microsoft lancée en 2016 n’avait mi que quelques heures à proférer des insultes nazies après avoir passé un peu de temps sur Twitter.
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“Les robots restent programmés par des humains faillibles, et n’échappent donc pas à certains biais, qu’ils soient sexistes, racistes ou sociaux.”
Le but d’une IA c’est justement de s’affranchir des biais de ses créateurs notamment grâce a l’apprentissage automatique. A moins de montrer a l’IA des données d’entrainement volontairement biaisés, elle sera forcement plus objective qu’un humain
Et oui, on insiste et on y arrive doucement mais sûrement….
On est en train de scier la branche sur laquelle on est assis, mais on continue….
Terminator n’était pas qu’un film de SF, mais aussi d’anticipation…. Le résultat fait moins rire….
Pourquoi l’homme s’obstine t-il ainsi sachant qu’il va à sa perte ??? C’est une énigme… Voir le changement climatique, la surpopulation, les guerres !!!!
Et dire que l’homme est l’espèce la plus intelligente sur cette planète. Tous ces neurones pour en arriver là !!!!
C’est dramatiquement dramatique…..
Comme disait Corbin, l’homme est capable du meilleur comme du pire, mais c’est vraiment dans le pire qu’il est le meilleur…. Ça se vérifie tous les jours…. Les IA ne font pas exception…. Car comme toujours, la pire utilisation des IA l’emportera sur le reste…. Toute la beauté de la nature humaine !!!
Ce qui m’inquiète , c’est que l’intelligence artificielle, aussi sophistiquée soit-elle, va analyser intrinsèquement de façon binaire l’être
Humain.
Le modérateur est-il un être humain ou un robot?
Pas très humour 2iėme degré le modérateur !
Un article pas très objectif !
Alors les robots n’échappe pas à la subjectivité, être objectif ça ne veut pas dire être universel, il choisi en fonction de ce qu’il a comme outils pour juger. Et ensuite quid du problème des relations humaines ? La base du problème que pose les ia quand même.
Il aurait été judicieux de vous renseigner un peu sur le sujet, avant d’écrire n’importe quoi.
Les psychiatres ne font pas la conversation. Ils prescrivent des médicaments.
Si vous voulez du “conversationnel”, comme vous dîtes, c’est un psychologue, qu’il vous faut consulter.