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Après la « grande démission », la « démission silencieuse » !

Les mutations du monde du travail se font plus amples et plus visibles depuis la crise sanitaire et le chambardement imposé par l’explosion du télétravail. Après la « Great Resignation » (« grande démission »), voici venir le phénomème du « Quiet Quitting » (« démission silencieuse ») !

Faire ce pour quoi on est payé, mais ni plus ni moins : cela peut paraitre complètement normal, mais la pratique est de plus en plus tendance sur les réseaux sociaux ! Baptisé « Quiet Quitting » ou « démission silencieuse », ce phénomène récent est né aux États-Unis sur TikTok et se diffuse comme une traînée de poudre auprès des salariés partout dans le monde.

Le contrat de travail, rien de plus

Pas question de passer sa journée au bureau sans rien faire ni à chercher à se faire licencier. Bien au contraire, la « démission silencieuse » consiste à remplir les tâches prévues sur le contrat de travail, mais sans faire preuve de zèle. Il n’est par exemple pas question d’accepter des heures supplémentaires, ou encore de répondre aux e-mails pendant les week-ends ou durant les vacances.

Le « Quiet Quitting » n’est donc pas un acte de rébellion vis à vis du monde du travail, contrairement à la « grande démission ». Le phénomème témoigne plutôt de la volonté des salariés de trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, en s’éloignant de la pression des entreprises à « s’engager » à fond dans le travail.

Les employeurs veulent recruter des personnes qui soient fermement engagées dans leurs tâches, quitte à déborder sur leurs fonctions ou à en faire trop. Les employés désireux de se lancer dans la « démission silencieuse » ne souhaitent pas quitter leur travail. Ils cherchent d’abord et avant tout à le remettre à sa juste place : pour eux, la « valeur travail » n’est pas l’alpha et l’omega de la vie.

Cette tendance va-t-elle tenir, à l’heure où ceux qui avaient prêché la « grande démission » commencent à la remettre en cause ?

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Source : Ouest-France

14 commentaires
  1. La fonction publique recrute. Vous devriez y allez heures supplémentaires pas payez rtt non pris cause manque de personnel vous son supprimé salaire miséreux 40% de moins que dans le privé au même diplôme expérience et employe. Donc posez vous la question pourquoi nbreux fonctionnaire démissionné et retourne dans le privé. Pourquoi la fonction publique recrute sans concours et vous êtes titulaire au bout d un ans. Après la crise signer d interdiction de démissionner avant 5 année. Donc je vous invite à faire fonctionnaire puisque c est si bien

  2. Non pas forcément être fonctionnaire.
    Mais comme on dit tout travail mérite salaire.

    J’ai vu des collègue faire plus que ce que leur contrat demande espérant que lors d’une promotion, ou d’un poste disponible N+1, cela leur soit attribué, mais ça leur passe sous le nez à chaque alors qu’elle a largement les compétences et connaissances, car pourquoi lui donné un promo si elle fait le job en restant a son poste N-1.

  3. Je comprends pas, il y a vraiment des gens qui croyaient que c’était normal d’en faire plus que son métier gratuitement ?

  4. Bof, “tendance” plutôt américaine car avec leur taux de chômage bas autour de 3.5% et le dynamisme de leur marché du travail, la “grande démission” chez eux ce serait plutôt le “grand changement de boîte”. Inapplicable dans un pays européen où le chômage tourne autour de 7 à 8 %. Par contre, le “quiet quitting”, ça, on l’a “inventé” depuis bien longtemps en Europe. Ca s’apelle juste travailler normalement, contrairement aux USA où il faut toujours montrer qu’on ne compte pas ses heures, y compris si on a fini toutes ses tâches.

  5. Phénomène ” démission silencieuse ” intéressant,.
    j’ai fais le contraire et continuai je pense à travailler plus que mon “contrat” ! (Je sais 😂)
    Mais j’invite mes enfants a appliquer certaines de ces règles, le monde du travail est de plus en plus toxique, nos enfants doivent se protéger…

  6. Egoma un agriculteur comme tu l’entends est seuls, son exploitation est son patrimoine et bien souvent son histoire familiale (j’en viens) donc évidement que c’est un emploi à plein temps. C’est aussi pour ça que personne n’a voulu que j’y travaille.
    C’est compliqué pour moi de ne pas me sentir investi par mon travail cela était encore plus vrai dans la fonction publique. Néanmoins pour éviter de finir en burn out ou simplement aigri il faut apprendre à faire se pourquoi nous sommes payé et pas plus. Sinon adieu augmentation de salaire et les recrutements.
    Cela n’empêche pas de tisser des liens, d’être de bonne humeur au travail.

  7. Normal.
    Travailler toujours plus, s’oublier, ne pas s’occuper de sa famille, laisser la charge aux autres en pensant qu’en gagnant plus d’argent, on pourra mieux s’occuper des siens.
    Ne pas obtenir la promotion / l’augmentation attendue, voir que ce sont toujours les mêmes qui s’enrichissent.
    Recommencer, ne toujours pas s’occuper de sa famille, et ne toujours pas avoir l’augmentation / la promotion …

    Ouais, le monde du travail est loin d’être une méritocratie.
    Et finalement, peut être que quitter le boulot à 17h pour un apéro ou une balade au parc équilibre mieux qu’une réunion inutile jusque 18h …

  8. On parle des employés formés en trois jours et pas des cadres sup qui se sont réfugiés en campagne !! les EMPLOYES en ont assez de se faire traiter mal depuis l’aire industrielle par des types de bourgeois narcissiques étalant leur toxicité de riche avec leur cuillère en argent ; cela afin de nous gaver de leur petits caprices des Dieux. A titre d’exemple ma patronne m’avait juste dit que je n’étais pas du monde, qu’elle n’avait pas de fric alors qu’elle en était gavé ! HALTE.

  9. Je vois des commentaires scandaleux du style “les fonctionnaires recrutent”.
    N’en déplaise à certain, mais le droit à la déconnexion existe.

    Je suis chef de projet, et pour moi, pas question de traiter mes mails le week end, ou de bosser, sauf vraiment cas très exceptionnel.
    Le télé-travail n’est pas non plus prévu pour que l’on bosse sur son canapé jusqu’a 22h.

    J’ai d’ailleurs surtout vu le contraire au quiet quitting, des employés qui au lieu de reconnaitre un sous-effectif systémique, prennent toujours plus sur eux. Cela mène très souvent au sur-menage.

    Tout est question d’équilibre ensuite.

  10. @Engineering Tout dépend de qui l’on parle.
    En IdF le taux de chomage des cadres est de 3%, donc on assiste vraiment a un phénomène identique à ce qui peut se passer aux Etats Unis.

Les commentaires sont fermés.

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