Meta a beau avoir changé de nom l’année dernière, le groupe de Mark Zuckerberg continue d’enchaîner les scandales. Le dernier en date — et pas des moindres — a été rapporté par le site Business Insider il y a quelques jours, et ressemble à un épisode de Black Mirror. Le géant du web aurait utilisé une intelligence artificielle pour licencier au hasard une soixantaine de ses collaborateurs, tous employés de l’entreprise Accenture à qui il sous-traitait la modération de certains contenus.
Un robot qui vire les gens au hasard
En plus d’être à priori totalement aléatoires, ces licenciements auraient aussi été annoncés à l’occasion d’une visioconférence d’équipe de l’entreprise. La méthode reste légale aux États-Unis, mais a fait l’objet de nombreuses critiques, notamment à cause de l’impact psychologique qu’une annonce aussi brutale et arbitraire pouvait avoir sur le moral des employés. Rappelons qu’au jeu du management automatisé, Meta n’a pas le monopole : l’année dernière, une enquête réalisée par Bloomberg révélait en effet qu’Amazon s’appuyait elle aussi sur l’intelligence artificielle pour licencier les livreurs qu’elle jugeait les moins performants.
Des employés toujours plus performants
Qu’il s’agisse d’Amazon ou de Meta, l’utilisation d’un algorithme pour licencier ses employés a surtout pour objectif de s’assurer une rentabilité toujours en hausse. La firme de Mark Zuckerberg a annoncé fin juillet un chiffre d’affaires trimestriel en baisse pour la première fois de son histoire. Si l’entreprise espère rester compétitive grâce au développement de son métavers, elle a été contrainte de ralentir son rythme de recrutement, et de se séparer de certains collaborateurs et collaboratrices.
Au début de l’été, un mémo interne signé par Chris Cox, chef de produit de l’entreprise avait d’ailleurs été diffusé, évoquant un avenir difficile pour le groupe Meta, qui se verrait rapidement contraint d’augmenter la productivité de ses équipes. En parallèle, Mark Zuckerberg avait déclaré “En augmentant les attentes, en fixant des objectifs plus ambitieux et en faisant monter un peu la pression, j’espère que certains d’entre vous décideront que cet endroit n’est pas fait pour eux, et je suis d’accord avec cette autosélection“.
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On parle d’une fin de mission de prestation et non d’un licenciement. Ca n’a rien à voir, les personnes concernées sont toujours payées et sont juste replacées ailleurs. Ca peut arriver également en France. Je n’aime pas cette entreprise mais ne faisons pas des scandales de tout et n’importe quoi.
“un algorithme licencie des employés au hasard”
“décision aléatoire d’un algorithme autonome”
“une intelligence artificielle pour licencier au hasard”
Soit c’est un algorithme qui fait des choix sur des critères que l’on ne connaît pas et ce n’est donc pas du hasard, soit c’est réellement aléatoire et il faut arrêter de parler d’algorithme ou d’intelligence artificielle…
Je rejoins Gaston, cet article (titre + contenu) me laisse pantois … Une Intelligence Artificielle pour choisir au hasard des gens ? Alors qu’on peut utiliser Excel et une fonction ALEA (ou autres méthodes/outils tout aussi simples) … Pourquoi une IA ???
Je ne fait plus confiance à META : ni à son personnels, ni,à son IA. Quand un » entreprise et son patron bloque un compte car il y a les mots GENTILS qui semble être une insulte , mais par contre juge toutes les sollicitations sexuels comme normal 😕 Où est l’intelligence
Si l’algorithme était performant il aurait viré Zuckerberg, la l’entreprise aurait été performante !!!!
Ce sont des fins de contrat pas des licenciements. Et sans Zuckerberg, l’entreprise n’existait même pas…
Jent n’est mare que on me enlaive mon fasbouk et que on me le mest pas en fransai