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DJI Avata : un drone FPV compact pour des vols en immersion

DJI revient sur le segment du drone FPV (pour first-person view) avec l’Aavata. Le constructeur chinois veut offrir une expérience de vol encore plus immersive, misant aussi sur de nouvelles « lunettes » Goggles 2.

Les indices s’accumulaient depuis des semaines, DJI a finalement attendu la fin du mois d’août pour dévoiler le drone Avata. Successeur du DJI FPV lancé l’année dernière, le DJI Avata continue de se positionner sur le segment des drones FPV (first-person view) cher au constructeur chinois. Avec ce type d’appareil, l’expérience se veut plus immersive grâce à la présence d’une caméra qui fait office d’œil et d’un casque pour se rapprocher d’une expérience cockpit.

Le drone Avata ne se positionne pas comme un successeur de l’actuel FPV. Compact (180 x 180 x 80 mm une fois déplié), il est beaucoup plus léger que son ainé (410 g contre 795 g pour le FPV) et se veut plus facilement accessible. « Le DJI Avata a été conçu pour éveiller le désir de voler chez tout un chacun, avec une technologie de vol immersive qui permet à quiconque d’explorer l’expérience presque extracorporelle qu’est le vol FPV », nous explique Ferdinand Wolf, directeur créatif chez DJI.

Un drone tout public

DJI insiste sur sa volonté de proposer une solution accessible à tous. L’Avata vise autant les débutants que les professionnels, misant principalement sur la vitesse et l’agilité. Pour renforcer la sécurité, la marque intègre des protections d’hélice qui rendent le fuselage plus durable et réduire les probabilités de risque. DJI ajoute que l’appareil peut résister à des collisions mineures et « même se rétablir après un retournement grâce au mode Tortue ».

DJI Avata
© Capture d’écran / DJI

Le DJI Avata se dote de trois modes de vols qui seront utilisés selon le niveau de compétences du pilote. Voici les trois modes que propose la firme :

  • Mode normal (N) : En mode N, le DJI Avata a un fonctionnement similaire aux autres drones DJI ; vole en stationnaire grâce à la navigation par satellite et/ou des systèmes de positionnement visuel (VPS) sur la partie inférieure du drone. Il propose une vitesse max de 8 m/s (vitesse verticale de 6 m/s).
  • Mode manuel (M) (uniquement avec la radiocommande V2 DJI FPV) : Le vol en mode M offre un contrôle complet et illimité pour une expérience immersive. Les utilisateurs expérimentés peuvent personnaliser les paramètres. Il assure une vitesse max de 27 m/s.
  • Mode Sport (S) : Ce mode hybride, combinant les modes M et N, le mode S offre certaines de capacités de mouvements dynamiques du mode M avec certaines des fonctions de sécurité clés du mode N. Le mode S est l’équilibre entre les trois modes et a été développé pour donner aux pilotes plus de liberté pour explorer leurs talents tout en se familiarisant avec le vol FPV. Une vitesse de 14 m/s est annoncée (vitesse d’ascension max : 6 m/s).

Drone de course ou caméra volante ? L’Avata choisit les deux

Il embarque une caméra stabilisée surmontée d’un capteur CMOS de 1/1,7 pouce de 48 mégapixels (distance focale équivalent 12,6 mm); avec une ouverture f/2,8 et un objectif ultra grand-angle (jusqu’à 155°). Sa présence en fait une sorte de mini-caméra volonté pouvant filmer jusqu’à 4K à 60 images par seconde. Le drone livre aussi des images en 2,7K jusqu’à 120 ips. Associé à son format compact, l’Avata se veut tailler pour les vols en intérieur.

DJI Avata
© Capture d’écran / DJI

Côté autonomie, le constructeur promet une durée de vol allant jusqu’à 18 minutes.

Les contenus capturés depuis le drone sont envoyés vers les 20 Go d’espace de stockage interne. L’Avanta gère également des cartes microSD jusqu’à 256 Go.

Goggles 2 et contrôleur de mouvement

Néanmoins, l’Avata n’est qu’une partie de l’équation et le fait qu’il se pilote en immersion implique la présence de « lunettes ». DJI associe son nouveau drone aux Goggles 2, un casque vidéo qui se veut, lui aussi, léger (290 g avec bandeau) et compact (jusqu’à 196,69 x 103,90 x 104,61 mm). Il s’annonce aussi « plus confortable » et capable de proposer une image FPV « cristalline » comparable à celles des autres modèles de la marque. Les Googles 2 font appel à un écran Micro-OLED avec dioptries réglables ; laissant la possibilité aux porteurs de lunettes de les mettre de côté lorsqu’il utilise le casque.

DJI Avata
© Capture d’écran / DJI

Le drone Avata et son casque communiquent via la transmission 03+ de DJI. Cette technologie doit offrir une vidéo détaillée en 1 080p à 100 ips avec décodage H.265.Quant au délai de transmissions, il est d’environ 30 millisecondes. La portée théorique atteint 10 k/m et on a droit à un débit maximal de 50 Mbit/s. Les « lunettes » ajoutent une fonction de diffusion sans fil pour visualiser le flux en direct depuis un smartphone ou un ordinateur.

DJI propose aussi un contrôleur de mouvement qui donne la possibilité d’effectuer des manœuvres plus complexes. Enfin, le drone peut se contrôler depuis l’application Fly qui comprend des tutoriels.

DJI Avata
© Capture d’écran / DJI

Prix et disponibilité

Le DJI Avata est disponible en précommande dès aujourd’hui sur store.dji.com et chez les principaux revendeurs. La version autonome du drone s’affiche à 579 euros sans radiocommande, contrôleur de mouvements ou casque. La formule vise celles et ceux qui ont déjà un modèle compatible pour contrôler et visualiser depuis le drone.

Un bundle DJI Avata Pro-View est vendu au prix 1 429 euros ; incluant le drone, les DJI Goggles 2 et le Contrôleur de mouvements. Enfin, le bundle DJI Avata Fly Smart apparaît au tarif de 1 149 euros et comprend l’Avata, le casque V2 DJI FPV et le contrôleur de mouvement. Il est aussi possible de se procurer un kit Avata Fly More, avec deux batteries de vol intelligentes et une station de recharge, pour 249 euros.

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