L’offre supportée par la publicité de Netflix ne cesse de faire parler d’elle. La semaine dernière, on apprenait par exemple que les détenteurs de cette nouvelle formule ne pourront pas profiter de toutes les fonctionnalités. En échange d’une réduction sur le prix de l’abonnement, les utilisateurs devront se passer du téléchargement. Alors qu’aucune date précise n’a été avancée pour le lancement, l’offre se précise de jour en jour. C’est désormais au tour de Bloomberg d’apporter quelques informations.
Selon le média américain, la publicité ne devrait pas s’inviter partout. En effet, Netflix aurait prévu de ne pas diffuser de pages de réclames pour certains de ses films. Cela concernerait exclusivement les productions originales. Les films estampillés Netflix pourront ainsi être visionné sans interruption. Pas pour l’éternité néanmoins. Toujours selon Bloomberg, seuls les films récents seront concernés. Le média ne précise néanmoins pas encore combien de temps, ils bénéficieront de ce traitement de faveur.
Les réalisateurs inquiets ?
Depuis le lancement de sa division cinématographique, Netflix peut se targuer d’avoir débauché de grands noms du septième art. De Martin Scorsese, en passant par David Fincher, la plateforme a de belles collaborations à son actif. Néanmoins, le choix d’introduire la publicité dans son modèle commercial pourrait la mettre en position délicate.
Selon Bloomberg, toujours, c’est d’ailleurs la raison qui aurait poussé le N rouge à envisager un retrait temporaire de la publicité sur certains de ses métrages. Nos confrères indiquent : “Cette décision pourrait aider à atténuer certaines préoccupations que les cinéastes pourraient avoir à proposer des publicités qui pourraient nuire à leur travail.” Rappelons que ça ne serait pas la première fois que Netflix adopte une stratégie qui ne plaît pas aux acteurs du 7e art. En août 2020, la plateforme avait inauguré une nouvelle fonctionnalité visant à gérer la vitesse de lecture. De nombreux réalisateurs s’étaient insurgés sur les réseaux sociaux.
Pas pour les enfants
Autre subtilité, certains programmes jeunesse ne devraient pas être concernés par la publicité. Ainsi, les profils de nos chères petites têtes blondes devraient être moins parasités par les annonces commerciales.
Rappelons que les effets de la publicité sur les enfants ne sont pas anodins. Pour les enfants les plus jeunes, il est souvent très difficile d’identifier ce qui relève de l’argumentaire publicitaire ou du contenu ludique. En France, sur le service public, la diffusion de publicités est interdite quinze minutes avant et après une émission destinée aux moins de 12 ans, ainsi que pendant la durée du programme.
Pour l’instant, on ne connaît pas encore le prix exact de cette offre supportée par la publicité. Netflix a néanmoins annoncé vouloir la lancer un peu partout dans le monde au début de l’année 2023. On peut ainsi s’attendre à la voir débarquer en France au cours de l’année prochaine. L’Amérique du Nord devrait logiquement être le premier territoire à en profiter.
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