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La conduite autonome de niveau 3 autorisée en France à partir du 1er septembre

À partir du 1er septembre, les véhicules dotés d’une conduite autonome de niveau 3 pourront circuler sur les routes en France, sous certaines conditions toutefois. C’est l’aboutissement d’un règlement européen annoncé le mois dernier.

Un décret adaptant le code de la route a été publié en juillet 2021 qui permet la circulation sur les routes françaises, à partir du mois de septembre 2022, de « véhicules équipés de systèmes à délégation de conduite dès leur homologation », autrement dit le niveau 3. La conduite autonome comprend 5 niveaux, et actuellement le niveau autorisé est le 2 dans toute l’Europe.

Des conditions très limitées

Le niveau 3, qui a obtenu le feu vert de l’Union européenne le 14 juillet dernier, signifie que le conducteur n’a plus à garder en tout temps les yeux sur la route. C’est la voiture qui gère l’ensemble de la conduite, mais bien sûr il y a des garde-fous. D’abord, le conducteur doit pouvoir à tout moment reprendre le contrôle du véhicule et intervenir en moins de dix secondes.

Et puis la législation contient des limites. L’activation du niveau 3 n’est autorisée que sur l’autoroute, en cas de fort trafic… et la vitesse ne peut pas excéder les 60 km/h. Les opportunités de laisser la voiture piloter toute seule resteront donc assez rares ! Toutefois, c’est un premier pas important vers une conduite autonome plus évoluée.

À l’époque, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, expliquait qu’avec ce décret, « nous faisons un pas de plus vers la mobilité du futur. La France s’impose comme l’un des premiers pays à adapter son droit aux véhicules autonomes. Nous donnons dès aujourd’hui à nos industriels et à nos opérateurs de transports la visibilité nécessaire pour les développer – et demain, les faire rouler ».

Il n’en reste pas moins que le nombre de véhicules homologués est extrêmement restreint. En fait, seul Mercedes-Benz a obtenu cette autorisation pour le système Drive Pilot présent dans deux de ses modèles : la Classe S et l’EQS. Il s’agit d’une option à partir de 5.000 €.

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12 commentaires
  1. D’ici environ cent ans on devrait pouvoir autoriser l’autonomie total des voitures, quel continent avant gardiste L’Europe, tu m’étonnes qu’on se fait bouffer par les ricains , les chinois et les russes.

  2. “situation assez rares” … Oue vous connaissez pas l’A86… Bouché le matin, le soir, même pendant les congés d’été. Consommation moyenne 8L/100 minimum sur cette route cauchemardesque

  3. Hors sujet tant que les systèmes de navigation ne seront que pseudo autonomes.
    Pour l’instant il est impossible de faire confiance à ces systèmes fonctionnant sous IA car nous ne pouvons pas prédire à coup sûr l’effet qu’aura telle cause.
    Si vous lisez Science &Vie vous avez du lire cet excellent article montrant que les IA sont imprévisibles et trompables. Par exemple une image sur un panneau routier qui entraîne un résultat dans l’IA, apparemment sans rapport et possiblement grave, et donc d’en montrer la grande faillibilité.
    Votre rêve deviendra réalité un jour mais la technologie actuelle n’est pas à la hauteur de vos attentes.
    De plus IA ne représente pas ce qui se passera dans un réseau de neurones (qui n’ont rien à voir avec des neurones en fait). Ce qui s’y passe ressemble davantage au mécanisme de notre intuition (voir Science & Vie il y a quelques mois) mais n’a rien à voir avec l’intelligence, et le pire c’est que PERSONNE NE SAIT CE QUI SE PASSE DEDANS.
    En bref les mal-nommées IA n’ont rien à voir avec l’informatique prévisible.

  4. A quoi ça va servir d’aller à l’auto école.
    Ras le bol de cette évolution qui nous mène droit vers une dépendance robotisée.
    Bientôt nous ne serons plus rien faire.
    Je sais que j’adore conduire, malgré ce matraquage en tout genre sur l’automobiliste. On pourrait en dire encore beaucoup, mais c’est tellement navrant cette robotisation inutile que je préfère m’arrêter là.

  5. Le problème est : en cas d’accident mortel imminent en mode autonomie de niv 3, qui du passager de la voiture ou du piéton sera sauvé par l’IA si il faut faire un choix ?
    Et dans les 2 cas, qui portera la responsabilité face à la mort, le constructeur ou le “non-conducteur” ?

  6. C’est marrant mais mon grand-père, quand il sortait exceptionnellement après avoir reçu ses gages, montait sur sa voiture et l’âne revenait tout seul à la maison. Pourtant l’âne n’est classé comme “intelligent” 🤔

  7. D’après un décret applicable depuis septembre 2021, les constructeurs de voitures autonomes seront responsables si un accident survient quand le conducteur conduit en mode autonome.

Les commentaires sont fermés.

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