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Blocage de Pornhub Xhamster et Tukif : l’Arcom contre-attaque

Les fournisseurs d’accès Internet pourraient devoir bloquer eux-mêmes certains sites pornographiques.

Le blocage des sites pornographiques est en chemin. Depuis 2017, le gouvernement a pour projet de mieux réguler l’accès aux plateformes pour adultes. Cela passe notamment par la vérification systématique de l’âge des internautes qui souhaiteraient accéder à des contenus classés X. Cette semaine, l’Arcom (né de la fusion du CSA et de la Hadopi) a finalement réassigné en justice plusieurs fournisseurs d’accès Internet. Orange, Orange Caraïbe, Free, Free Mobile, SFR, SFR Fibre, Bouygues Télécom, Colt Technologies Services et Outre-Mer Télécom paraitront le 6 septembre prochain devant le tribunal judiciaire de Paris, afin de déterminer leur responsabilité dans le blocage des sites pour adultes.

Pornhub, Xvideos, Xnxx, Xhamster et Tukif risquent le blocage

Dans la plainte formulée par l’Open, le Cofrade et l’Unaf, plusieurs sites pornographiques sont notamment accusés de ne pas avoir mis en place de système de protection suffisamment efficace pour empêcher les mineurs d’accéder à du contenu pornographique. Rappelons que pour le moment, les plateformes se contentent encore d’un simple bandeau demandant à l’internaute s’il a plus de 18 ans avant d’accéder à son catalogue. Une mesure jugée insuffisante par l’Arcom, qui n’a pour le moment proposé aucune alternative.

Quelques solutions timides ont pourtant été mises en place : sur Tukif notamment, il est désormais possible de vérifier son identité grâce à un selfie, une copie de sa pièce d’identité, un numéro de carte bleue, ou encore un ticket AgeVerif disponible en bureaux de tabac. Pour les sites ayant refusé de se mettre en conformité, l’Arcom veut passer à l’étape suivante, et réclame le blocage des noms de domaines concernés par les FAI.

Après un premier report de l’audience en mai dernier, le rendez-vous est donc fixé le 6 septembre prochain. Les plateformes pornographiques devraient scruter le verdict, mais il faut sans doute s’attendre à un retoquage : en 2021, le tribunal judiciaire de Paris avait déjà statué sur une affaire similaire, en estimant que les actions liées à la protection des mineurs concernaient d’abord les éditeurs et les hébergeurs plutôt que les fournisseurs d’accès en eux-mêmes. De son côté, la CNIL a jugé les récentes méthodes de vérification déployées n’entraient pas en conflit avec le RGPD.

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3 commentaires
  1. Sûr que ça va empêcher les mineurs d aller sur les sites X et autres.
    Un petit vpn ou thor et let s play ✊✊✊
    Tout ça pour promouvoir le pournos de C+ 😂

  2. même pas besoin de vpn ni de tor…..juste changer les dns…et comme pour tous, y’aura des sites clones avec une autre url qui fonctionneront un temps avant d’être remplacés par d’autres clones etc etc

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