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Ubisoft annule une multitude de projets à cause de problèmes financiers

Le studio d’Yves Guillemot se retrouve à sacrifier certaines de ses licences pour faire face à des soucis économiques.

Il est temps pour les équipes d’Ubisoft de se concentrer sur leurs gros projets et de laisser les risques derrière eux. Le studio vient de prendre une décision difficile en annulant pas moins de quatre projets, dont deux déjà bien avancés. Ce sont deux titres de la franchise Tom Clancy’s qui passent à la trappe avec l’annulation de Ghost Recon Frontline et Splinter Cell VR.

Le titre en réalité virtuelle n’avait pas encore montré ses images mais avait été annoncé il y a deux ans déjà lors d’une conférence Oculus pour Facebook. Le projet est tué dans l’œuf et suivi par Ghost Recon Frontline, un énième battle royale qu’Ubisoft à visiblement jugé comme dispensable. Dévoilée en octobre dernier, la beta du jeu était alors annulée quelques jours avant son déploiement à la plus grande surprise des joueurs. Finalement, quelque chose a du clocher dans son développement et le titre ne verra jamais le jour (ce qui est peut-être de bon augure après l’échec cuisant d’Hyperscape).

Un changement de trajectoire

Bien qu’Ubisoft semblait être en passe de diversifier ses offres de jeux au travers de différents spin-off de ses licences à succès, la situation économique du studio le pousse à revoir ses objectifs. En effet, selon Frederick Duguet, directeur financier de l’entreprise, ces annulations ont un but bien précis de préservation des ressources d’Ubisoft. Une “situation économique incertaine” que le studio compte bien utiliser comme opportunité pour “se concentrer sur les plus grosses opportunités de développement” racontait-il alors durant une réunion avec investisseurs.

Cette stratégie continue avec le report du jeu Avatar: Frontiers of Pandora venant également d’être annoncé. Yves Guillemot explique vouloir faire d’Avatar une véritable “marque dans l’industrie du jeu vidéo” et que les équipes tiennent à “arriver avec quelque chose de parfait”. Pourtant, sortir le jeu de pair avec le nouveau film tant attendu aurait été une stratégie marketing puissante, mais Ubisoft laisse passer cette occasion pour offrir un titre de qualité à ses joueurs. Est-ce là une preuve de la bonne volonté du studio ? Une chose est sûre, Ubisoft n’est pas dans son meilleur état, et il faut espérer que ses prochaines productions changent la donne et proposent des expériences dignes des licences.

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1 commentaire
  1. Et merci à bolloré et vivendi d’avoir torpillé Ubisoft pour rien… Enfin quand je dis rien, c’est quoi 2 milliards pour Tencent ! Haha !
    Et ces nigauds de Guillemot qui n’avaient gardés que 11% de leur boite croyant être à l’abri d’une OPA !!
    Ils ont du contrer vivendi à grands coup de millions pour racheter des parts pour garder Ubisoft et ont finis par la ruiner…
    Quelle misère de perdre encore un fleuron français… Enfin, canadien surtout… Ubisoft étant gavée de subvention du Québec pour faire croire que tout va bien… ;-(

Les commentaires sont fermés.

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