Il y a trois ans, l’entreprise connue sous le nom de Facebook à l’époque dévoilait le projet Libra : une cryptomonnaie, le Libra donc, et un portefeuille baptisé Calibra. Pour piloter ce projet, un consortium est mis en place avec plusieurs grands noms de la finance et des réseaux bancaires.
Un portefeuille qui fait pschiit
Tout semble prêt pour que le Libra déferle sur le monde… Mais les autorités financières, aux États-Unis en particulier, en ont décidé autrement. Mis sous pression, Facebook revoit la voilure du projet Libra, change le nom de la crypto, devenue Diem, et du portefeuille, Novi.
En octobre dernier, Meta lançait le projet pilote d’une application Novi auprès d’une poignée d’utilisateurs aux États-Unis et au Guatemala. L’idée est de permettre d’échanger de l’argent aussi simplement qu’on partage un message, le tout sans frais. Novi s’est aussi intégré dans WhatsApp au mois de décembre, pour quelques utilisateurs américains de la messagerie.
Mais alors que le Diem était la cryptomonnaie toute désignée pour cette expérimentation, Meta a choisi d’utiliser une autre stablecoin, USDP. Pas de quoi donner confiance dans les choix de l’entreprise… En novembre, David Marcus, le dirigeant de Meta qui a chapeauté la création de Libra, quittait le groupe. Et en début d’année, l’association Novi/Libra s’est sabordée après le départ de plusieurs participants. Les actifs de Diem ont été vendus.
Par conséquent, il ne restait plus grand chose de l’expérimentation de Meta, qui a annoncé l’arrêt de Novi pour le 1er septembre. Toutefois, la maison-mère de Facebook a l’intention de recycler les technologies de Novi pour d’autres projets, dans le metaverse notamment où les paiements auront une place primordiale pour la bonne santé de l’univers virtuel.
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