Doom est le jeu de prédilection des hackers qui se servent du FPS d’iD Software pour prouver leur valeur. On a ainsi vu le titre fonctionner sur une calculatrice scientifique alimentée par des patates pourries, sur une Game & Watch, et même sur un test de grossesse ! Installer Doom sur n’importe quoi (pourvu qu’il y ait un écran dessus) est un moment de gloire pour un bidouilleur.
Doom Inception
Mais kgsws a poussé le bouchon encore plus loin, en signant ce qui est peut-être le hack ultime : faire fonctionner Doom dans Doom. La boucle est bouclée ! Le youtubeur détaille sa recette dans une vidéo d’une quinzaine de minutes, où il présente le projet et le met en œuvre.
Techniquement, kgsws s’appuie sur une faille de la version DOS de Doom II, la suite sortie un an après le jeu original. Cette faille lui a permis de projeter contre un mur (virtuel) la version « Chocolate » de Doom, un portage moderne du titre compatible avec sa version DOS (elle est aussi appelée Vanilla Doom à l’occasion).
Dans Doom II, Doom fonctionne sous la forme d’une texture animée. Histoire d’aller au bout du concept, le bidouilleur a créé une map spéciale dans laquelle le joueur se balade au sein d’un cinéma. Et on y projette évidemment Doom ! Il ne s’est d’ailleurs pas arrêté en si bon chemin, puisqu’il a aussi adapté le jeu Heretic de la même manière.
La bidouille, qui demande tout de même de solides compétences en informatique, est disponible sur GitHub pour les amateurs. Il faudra aussi posséder une version de Doom II, que l’on peut récupérer sur Steam, ainsi qu’un PC suffisamment puissant pour faire tourner les deux jeux… Enfin, c’est une façon de parler. kgsws explique en effet qu’il faut au moins 16 Mo de RAM pour avoir les coudées franches, ce qui ne fera peur à aucun ordinateur moderne.
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