Avec un design revu et une puce plus puissante, Apple a frappé fort lors de la sortie de son nouveau MacBook Air au début du mois de juin. Disponible dans quelques jours selon les rumeurs en précommande, l’ordinateur portable de la Pomme ne fait pas que des heureux. La concurrence le regarde en effet avec une inquiétude à peine voilée.
Dans un récent article paru sur DigiTimes, plusieurs constructeurs se disent inquiets des retombés possibles des ventes de MacBook Air M2 sur leur propre produit. Eux qui produisent des ordinateurs portables sous Windows pensent que l’arrivée d’un nouvel appareil aussi performant du côté de la Pomme pourrait avoir un impact négatif sur leurs ventes.
Les puces Apple Silicon ont tout changé
Avec des produits haut de gamme fonctionnant sous Windows et avec une puce Intel, ces ordinateurs sont la cible parfaite pour Apple qui se positionne sur la même fourchette de prix (autour des 1500 euros) et qui propose des performances bien meilleures. Avec un CPU jusqu’à 18 % plus rapide et des performances graphiques jusqu’à 35 % plus rapides qu’avec la puce M1, le nouveau MacBook Air risque de tout simplement détruire la concurrence.
L’arrivée des puces Apple Silicon a complètement changé la donne, et Apple semble avoir éteint la concurrence, reléguée à un rôle de second plan. Avec de telles performances, les ordinateurs de la marque à la pomme ont surpassé toutes les machines présentes sur le marché. Lors de sa sortie à la fin de l’année 2020, le MacBook Air M1 était plus puissant qu’un MacBook Pro 16 pouces Intel vendu plus de 3000 euros.
Intel a du retard, le sait, et veut le rattraper
Conscient de leur retard, Intel, qui est le principal fournisseur de puces informatique, a fait la promotion l’an passé de ses puces, en recrutant notamment l’acteur de la mythique publicité d’Apple « I am a Mac », Justin Long. Dans le même temps, Pat Gelsinger, le PDG d’Intel reconnaissait que sa marque avait pris du retard avec l’arrivée des puces M1 et que tout le monde « travaillait très dur chez Intel » pour refaire ce retard et « gagner des parts de marché ».
Si les efforts d’Intel ne sont pas vains, les résultats de ces derniers sont encore assez minimes, surtout qu’Apple de son côté continue de progresser et prépare sagement l’arrivée des M2 Max, Pro et Ultra pour le courant de l’année ou le début de 2023. Intel va devoir réaliser des miracles d’ici là, si la firme veut rattraper la Pomme et asseoir sa domination sur le marché des puces informatiques.
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