Le recyclage des batteries des voitures électriques va devenir un enjeu essentiel dans les prochaines années, alors que les véhicules en fin de vie vont commencer à s’accumuler. Après tout, les premières Prius ont été lancées en 1997, il y a 25 ans ! Toyota a signé un partenariat avec Redwood Materials, une entreprise de recyclage de batteries créée par le cofondateur de Tesla, JB Straubel.
L’économie circulaire des batteries
L’objectif est de récupérer les vieilles batteries des voitures électriques et de les reconditionner pour les revendre. Il est aussi possible de les démonter pour collecter les matériaux nécessaires à la fabrication de batteries neuves : plus spécifiquement, Redwood a l’intention de produire des matériaux pour les anodes et les cathodes, deux composants majeurs pour les cellules des batteries.
Les voitures électriques neuves ne sont évidemment pas concernées par cette initiative. Les deux partenaires ciblent la première vague de ces véhicules, plus spécifiquement les Prius lancées il y a une vingtaine d’années en Californie. Mais Redwood ne veut pas s’arrêter à Toyota : l’entreprise a aussi signé des accords avec Ford et Volvo.
La société a indiqué qu’elle recevait l’équivalent en batterie de 6 gigawatts-heure chaque année. Elle espère produire 100 GWh de composants d’ici 2025, un volume qu’elle multipliera par cinq à l’horizon 2030. Ce sont des objectifs ambitieux, ce d’autant que les capacités de démontage et de recyclage de Redwood n’ont pas encore été pleinement testées.
Néanmoins, cette problématique du recyclage des batteries des véhicules électriques va s’imposer dans les années à venir, et il faudra mettre en place des filières pour assurer l’économie circulaire de ces composants.
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