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Les bracelets connectés pourraient détecter le Covid-19 avant les premiers symptômes

Même si le Covid-19 ne fait plus les gros titres, la pandémie est toujours là, le coronavirus continue de contaminer. La prévention est donc de mise, et les bracelets et montres connectés pourraient bien se montrer très utiles.

Les capteurs des objets connectés du poignet suivent l’état de santé de leur porteur : fréquence cardiaque et variabilité du rythme cardiaque, certains peuvent aussi relever la température de la peau, la fréquence de la respiration, ou encore les flux sanguins. Toutes ces informations peuvent permettre la détection précoce du Covid-19, selon une étude préliminaire.


Des découvertes encourageantes

Des chercheurs basés en Suisse, au Liechtenstein, au Canada et à Londres ont procédé à une étude auprès de 1.163 cobayes entre le début de la pandémie et avril 2021. Tous ont dû porter durant la nuit un bracelet connecté Ava, qui sert habituellement à suivre les phases de fertilité. Ce dernier enregistre les signes physiologiques de l’utilisateur toutes les dix secondes.

Les données du bracelet ont été collectées par une application mobile. En parallèle, cet échantillon a passé des tests Covid régulièrement. L’étude révèle qu’avec l’appui d’une intelligence artificielle, il a été possible d’identifier correctement 68 % des personnes positives au Covid deux jours avant que les symptômes apparaissent.

C’est un bon résultat même si tous les cas de contamination n’ont pas pu être repérés. Les chercheurs notent tout de même qu’un algorithme d’apprentissage automatique alimenté par les données d’un bracelet ou d’une montre pourrait servir d’outil de détection présymptomatique ou asymptomatique du Covid-19.

Ils écrivent aussi que les capteurs de ces objets connectés sont faciles à utiliser, ils sont aussi bon marché. « Nos recherches montrent comment ces appareils, associés à l’intelligence artificielle, peuvent repousser les limites de la médecine et détecter les maladies avant l’apparition des symptômes ». Niveau médical, c’est une avancée, mais également en termes de prise en charge en amont par les systèmes de sécurité sociale.

Une nouvelle étude va désormais être menée à plus grande échelle (20.000 personnes) pour confirmer ou infirmer ces découvertes.

 

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