Les patients qui sont atteints de troubles cognitifs forts (démence, Alzheimer) sont souvent dans l’incapacité de verbaliser leur souffrance. C’est pourquoi la société Mdoloris a mis au point un bracelet connecté qui permet de suivre le bien-être et la douleur de ces personnes. Les soignants peuvent ainsi parfaitement doser les médicaments en fonction du niveau de souffrance.
Un bracelet pour les patients, leurs proches et les médecins
L’ANI Guardian est un bracelet non invasif, qui s’installe sans peine autour du bras du patient. Il ne comprend qu’un seul bouton d’allumage. Son autonomie est d’une journée, il suffit de le recharger une heure par jour pour une surveillance 24 heures sur 24 ou presque. Le bracelet transfère les données collectées sur une application mobile, accessible au médecin ainsi qu’aux proches.
Techniquement parlant, l’ANI Guardian mesure la variabilité de la fréquence cardiaque, comme de nombreux autres bracelets et montres connectés. Ce phénomène contrôle la régulation du système cardiovasculaire via le système nerveux autonome. Mdoloris a mis au point à partir de cette donnée un indice de confort, compris entre 0 et 100. Un indice élevé reflète un confort optimal, tandis qu’un indice bas traduit un inconfort.
L’indice est complété par un électrocardiogramme moniteur multiparamétrique qui surveille la douleur dans une zone de confort située entre 60 et 70. Mdoloris a développé cette technologie à partir de 23 années de travaux de recherche académique menée, entre autres, au CHRU de Lille, ville dans laquelle est née l’entreprise en 2010.
Un prototype du bracelet est déjà utilisé à Lille et à Strasbourg. Il sera commercialisé partout dans le monde à partir de juin 2023.
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