Mercredi dernier, Mack Zuckerberg annonçait dans un simple post Facebook les intentions de son entreprise quant aux achats effectués sur internet. Tout d’abord, le PDG du groupe révélait enfin le rebranding du service Facebook Pay en Meta Pay. Celui-ci reste le même et continuera d’offrir aux utilisateurs de régler vos achats en ligne, d’envoyer de l’argent à ses proches ou encore de faire des dons à des associations directement depuis les applications du groupe (à savoir Facebook, WhatsApp, Messenger et Instagram).
Cependant, derrière ce nouveau nom se cache également la volonté de l’entreprise de s’imposer dans le metaverse et d’être les premiers à proposer les standards de cet univers virtuel. En effet, plus qu’une simple plateforme comme Lydia ou PayPal, l’objectif de Meta Pay est de venir révolutionner la façon dont les achats virtuels se déroulent et nous appartiennent.
Un portefeuille numérique mais pas de blockchain ?
Avec le portefeuille Meta Pay, sa finalité dans le metaverse sera de pouvoir attribuer une véritable preuve d’obtention de vos achats virtuels et d’en faire les vôtres à la façon d’objets réels que l’on pourrait s’offrir dans un magasin physique. Selon Zuckerberg, l’expansion future de cet univers virtuel, les utilisateurs voudront acheter “des vêtements, de l’art, des vidéos, de la musique, des expériences et des places pour des événements, le tout au format digital”.
Le PDG rajoute “Avoir une preuve de propriété de ses achats deviendra important, surtout si vous souhaitez transporter ces objets avec vous au travers d’autres services.” Après ces courtes déclarations, il est clair que la finalité pour Meta est de s’imposer comme le point de ralliement des expériences metaverse, imposant ainsi ses standards que chacun devra suivre pour proposer un univers cohérent où les plateformes cohabitent et coexistent.
Ce concept de portefeuille donnant accès à nos achats virtuels n’est pas sans rappeler la blockchain des NFT. Cependant, le grand patron de Meta n’a jamais fait référence à ladite blockchain dans ses projets. Il est alors difficile de savoir si le futur de ce portefeuille numérique s’inscrira dans cette continuité où si l’entreprise compte mettre en place son propre système similaire. Après la tentative catastrophique de création d’une cryptomonnaie, il y a fort à parier que le groupe compte s’en détacher.
L’arrivée de toutes ces fonctionnalités est encore bien lointaine, de même que les applications du metaverse à la vie quotidienne semblent encore dignes de la science-fiction. Reste alors à voir ce que Meta fera de nos expériences virtuelles dans les années à venir…
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