Netflix n’a plus le vent en poupe. Après des années de règne sans partage sur le secteur de la SVOD, la firme de Reed Hastings fait face à quelques difficultés. Pour la première fois en dix ans, elle observe un net recul de sa progression, environ 200 000 abonnés en moins pour le dernier trimestre.
La firme s’attend d’ailleurs à ce que cette tendance se confirme d’ici la fin de l’année, avec 2 millions de moins au compteur. Pour autant, le N rouge ne se laisse pas abattre et planche déjà sur une stratégie de rédemption. Consciente que les hausses de ces tarifs ont entaché sa réputation auprès des spectateurs, Netflix s’apprête à lancer une formule low-cost.
On l’apprenait il y a quelques semaines, la firme va aussi céder à la tendance du freemium, ou presque. Concrètement, Netflix va proposer un accès à son catalogue à prix réduit, en échange de l’affichage de quelques publicités.
Le service de streaming n’est d’ailleurs pas le seul puisque HBO Max et Disney+ vont aussi bientôt franchir le pas. Forcément, ce nouveau modèle intéresse les acteurs du secteur de la réclame.
Google comme partenaire désigné
Cette décision, n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Annonceurs et entreprises vont sans doute profiter de cette occasion pour afficher leurs plus belles publicités devant les yeux des millions d’abonnés Netflix.
Il faut dire qu’une telle audience est du pain béni, aussi bien pour Netflix qui va pouvoir renflouer ses caisses que pour ses futurs clients. Mais pour s’assurer de développer un outil le plus efficace possible, le N rouge va devoir nouer quelques alliances.
Selon les informations de CNBC, la firme serait en discussion avec Google. Le moteur de recherche étant passé maître dans l’art de la publicité ciblée, cela n’a rien d’étonnant.
Le média américain précise néanmoins que rien n’a été acté. D’autant plus que la plateforme a encore quelques enquêtes de voisinage à réaliser. Les exécutifs de Netflix auraient ainsi rencontré NBC Universal et Roku pour discuter de partenaires financiers.
Cela pourrait aussi concerner les rumeurs de rachat de Roku par Netflix, annoncé au début du mois de juin par Business Insider. Une chose est certaine, ça bouge en coulisses.
Reste à voir si toutes ces stratégies suffiront à redorer le blason de Netflix auprès des abonnés. Rappelons qu’elle va aussi serrer la vis du côté des squatteurs de compte, toujours dans l’optique d’augmenter son nombre d’abonnés et de distancer la concurrence. Pour l’instant, l’expérience est loin d’être une réussite totale.
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Nan mais au secours ! Qu’ils arrêtent de se plaindre chez Netflix !
Comment ils font chez Amazon Prime video alors qu’ils arrivent à proposer un tarif de 4 euros/mois avec un catalogue correct et de bonnes séries en interne !
En plus maintenant les employés Amazon ont le droit de pisser dans des bouteilles sur leur poste de travail et sont même syndiqués maintenant ! Quelle progrès ces Etats Unis, un modèle pour nos vieilles démocraties ou les Picaros et les fachos rentrent en troupeau à l’assemblée nationale ! Haha ! 😉