Les marques de luxe s’invitent dans le métavers de Meta

Le métavers de Meta est plus proche qu’on ne le pense. Aujourd’hui, la firme dévoile son premier magasin virtuel, qui servira à habiller avec des vêtements virtuels votre avatar dans le métavers. Mais cette boutique, bien que complètement numérique, abritera des habits venant de marques bien réelles, et pas des moindres.

Sur son post Twitter, Meta annonce sa collaboration avec les maisons de créateurs Prada, Balanciaga ou encore Thom Browne. La firme déclare : “Vous avez besoin d’une nouvelle tenue pour votre avatar ? Nous lançons notre boutique d’avatars sur Facebook, Instagram et Messenger pour que vous puissiez acheter des vêtements numériques.”

Need a fresh fit for your avatar? We're launching our Avatars Store on Facebook, Instagram and Messenger so you can buy digital clothes. Mark Zuckerberg and @evachen212 tried out new looks from @BALENCIAGA @Prada @ThomBrowne ✨https://t.co/7SN0hdYz2D pic.twitter.com/Bp9zeK2ZNl

— Meta Newsroom (@MetaNewsroom) June 17, 2022

Ce sont des noms (et des styles) qui ne passent généralement pas inaperçus, et qui devraient plaire aux amateurs de mode. Mis en valeur par Mark Zuckerberg lui-même et Eva Chen, les vêtements promettent déjà de s’arracher auprès des utilisateurs du métavers… mais pas seulement. Horizon, qui fait office pour le moment d’un métavers précurseur, comptabilise des centaines de milliers d’utilisateurs, mais est encore un sujet assez niche.

Pour atteindre le maximum d’utilisateurs potentiels, la boutique virtuelle de Meta devrait être accessible sur les réseaux sociaux de la marque, à savoir Facebook, Instagram ou encore Messenger. Pour le moment, on ne sait pas quand exactement la boutique sera accessible, ni à quel prix seront proposés les articles. Ils ont beau venir de maisons de luxe, ils n’en restent pas moins des objets virtuels, ils devraient donc selon nous être moins chers que les vêtements physiques.

Toutefois, on n’est pas à l’abri des mésaventures liées au métavers et plus particulièrement aux NFT. Ils pourraient être vendus en quantité très limitée, partir en quelques secondes des rayons et être revendus à prix d’or par la suite. Si c’est un souci que rencontre l’industrie de la mode, même dans le monde réel, le caractère spéculatif des NFT et des cryptomonnaies rend l’entreprise encore plus compliquée. Reste donc à voir comment cela sera mis en place.

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