Plutôt physique ou dématérialisé ? Le débat anime les joueurs depuis déjà quelques années, et ne semble pas prêt de s’apaiser. De son côté, l’industrie semble miser de plus en plus sur le tout numérique, à l’heure où le cloud gaming et les plateformes de jeux vidéo par abonnement se développent de plus en plus. Plutôt que d’entasser des dizaines de boîtes en plastique – qui ne sont ni pratiques ni écolo – dans votre salon, on vous explique pourquoi le dématérialisé s’impose comme l’avenir du marché vidéoludique. Pour celles et ceux qui ne seraient pas encore prêts à sauter le cap, retrouvez aussi trois bonnes raisons de miser (encore un peu) sur les jeux vidéo physiques.
Zéro contrainte
Un jeu vidéo, ça prend de la place. D’autant plus que les gamers se contentent rarement d’un ou deux titres. Au fil des années, les boîtes qui s’entassent peuvent rapidement devenir un problème de taille que le passage au dématérialisé règle d’un claquement de doigts. Plus besoin d’investir dans une bibliothèque pour exposer des jeux qui finiront par prendre la poussière. En optant pour le téléchargement, il est possible de stocker plusieurs centaines (milliers ?) de titres sur une seule machine, qu’elle soit console ou PC. À condition d’avoir assez de mémoire stockage, c’est un vrai confort au quotidien : plus besoin de chercher des heures un jeu égaré, vous avez déjà tout sous la main.
D’autant plus que qui dit dématérialisé dit aussi stores en ligne. Fini les stocks incertains et les horaires des magasins physiques, les magasins virtuels permettent d’accéder à un jeu immédiatement, n’importe où (à condition d’avoir une connexion Internet évidemment) et n’importe quand. Un réel avantage au quotidien, qui permet d’enrichir sa bibliothèque day-1, sans avoir à bouger de chez soi ni craindre une rupture de stock.
Les indépendants y trouvent leur compte
Il suffit de se promener n’importe quel store en ligne pour le voir : la majorité des jeux issus de studios indépendants ne survivraient pas au format physique. Vendus quelques euros, parfois même gratuits, ces titres n’ont évidemment pas la prétention d’un jeu AAA, mais constituent une véritable mine d’or pour les gamers lassés des blockbusters indigestes qui misent tout sur leur graphisme et leur longueur.
En optant pour le dématérialisé, il est ainsi possible de soutenir des développeurs indépendants, qui n’auraient pas les moyens d’investir dans un format physique. Il suffit de citer Rusty Lake, HopFrog, No Games ou encore Lucas Pope (la liste st longue), pour réaliser à quel point l’industrie vidéoludique y perdrait au change.
L’impact écologique
On a longtemps estimé que le poids environnemental d’un jeu dématérialisé sur serveur surpassait celui d’un disque physique. C’était sans doute vrai à l’époque, comme le rapporte un article de 2014 signé par le magazine Consoblog, mais aujourd’hui, c’est loin d’être le cas. Cela s’explique par plusieurs facteurs, et notamment l’engagement des datacenters modernes qui visent désormais la neutralité carbone pour limiter leur impact écologique (le résultat n’est pas parfait, mais c’est un bon début). D’autant plus que sur les jeux AAA, le format physique n’épargne plus de lourdes mises à jour, qui doivent elles aussi être stockées sur serveurs.
D’autant plus que si le format physique occupe lui aussi de la place sur serveur, la fabrication d’un jeu reste très polluante : la grande majorité des boîtes sont en plastique, et le pressage des galettes est loin d’afficher la neutralité carbone. En 2019, le jeu FIFA 20 était ainsi responsable à lui seul de 595 tonnes de CO2, soit de quoi alimenter 68 foyers pendant un an, rapportait une étude de Slot Online Canada. Aujourd’hui, un jeu physique rejetterait 0,39 kg de CO2, sans compter son transport de l’usine jusqu’au point de vente. À titre de comparaison, un jeu dématérialisé n’émettrait que 0,017 kg.
En choisissant de télécharger un jeu plutôt que de l’acheter en boutique, les joueurs et les joueuses pourraient réduire de 95,6% leur empreinte carbone vidéoludique. Difficile de faire mieux comme argument.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Fin du retrogaming lorsque la plateforme sort le jeu du catalogue a prendre en compte.
3 raisons claquées au sol !
Le démate c’est bien uniquement pour des jeux soldés à quelques euros
Et on arrive à trouver des jeux boites a 55€ contre 80€ pour la PS5 le jour de leur sortie.
« L’impact écologique » du démat serait meilleur que celui du physique ?
13% du réchauffement climatique est causée par le numérique, sachant que le cloud gaming n’en ait qu’à ses balbutiements…
Est-ce que vous êtes sérieux?
Non seulement vos raisons sont ubuesques (c’est trop cool, on a zéro contraintes… Sauf le téléchargement de plusieurs dizaines de GO à chaque fois. Mais on s’en fout lol nous on a la fibre, les pauvres et les campagnards ça joue pas aux jeux lol). En plus, on peut soutenir les indépendants et l’écologie lol. Parceque les serveurs à l’autre bout du monde pour télécharger 300 jeux auxquels on jouera jamais, c’est écolo, vu que la pollution générée ça se voit pas lol.
Mais en plus… Sérieusement. Vous voulez nous faire croire que tuer le marché de l’occasion, permettre à des gens qui ont peu de moyen de jouer plus en revendant pour racheter, c’est naze? Sans parler du fait que les jeux en demat sont vendu au même prix que le physique, que pour certains il faut creuver pour espérer la moindre promo (coucou Nintendo et vos jeux de 10 ans encore vendu 60€), et que les jeux acheter en demat, on le rappel, NE NOUS APPARTIENNENT PAS.
Impossibles à revendre, à prêter, à emporter chez un pote, rien à dire quand la plate forme ferme ses serveurs (coucou Sony. Je vais me faire rembourser les jeux et dlcs auxquels je n’ai plus accès ? Non? Bah je vais faire foutre alors, c’est ça ?)
Le demat, c’est pratique pour les jeux indés. Oui. Complètement. Et pour certains titres scamés à l’extrême. Mais sinon, c’est de la merde.
Vous êtes sérieux ??? Impact écologique….. Du grand n’importe quoi étant donné que les serveurs tournent a plein régime. C’est la même chose avec les films le streaming consomme 200 fois plus qu’un téléchargement de 2 min pour un film…..
De plus si le jeu sort du catalogue t’as plus rien !!! C’est juste pour se faire encore plus de fric sans rien dépenser . Car la dématérialisation n’a pas du tout fait réduire les prix