La marque bavaroise avait déjà fait sensation lors de la dernière édition du CES à Las Vegas en présentant au tout début de cette année 2022 un nouveau concept de carrosserie, capable de changer de couleur en un clic (littéralement). Mais voilà que moins de six mois après, on entend à nouveau parler de la firme bleue et blanche et de ces carrosseries changeantes.
Après le concept, car de la iX Flow, voilà que BMW fait une nouvelle démonstration dans son usine de Munich. En collaboration avec la startup Brainboost, la firme bavaroise explique qu’il est possible de faire changer la couleur de la carrosserie en étudiant seulement l’activité cérébrale du conducteur.
Pour réussir ce tour de force technologique, BMW explique avoir « connecté » le cerveau des personnes au volant avec les centaines de milliers de microcapsules qui sont repartis tout le long de la voiture. Au final, plus l’activité cérébrale est importante, plus le système de la carrosserie va gagner en courant électrique. Ce même courant qui va ensuite permettre de donner des couleurs à la voiture. A contrario, si l’activité cérébrale du conducteur est faible, la voiture va reprendre sa teinte initiale.
Une fonctionnalité gadget ?
Si pour le moment BMW n’a présenté aucune utilisation « pratique » de ce système, cette première présentation montre qu’il existe des milliers de connexions possibles entre notre cerveau et une voiture. Cette fonctionnalité qui ne semble aujourd’hui être qu’un gadget pourrait permettre de choisir la couleur de sa voiture par la pensée. Une idée qui pourrait convaincre de nombreuses personnes d’acheter un tel modèle face à un autre.
Mais si l’on regarde d’un point de vue plus sécuritaire, une telle technologie pourrait même permettre de sauver des vies. Si la couleur change à mesure que l’activité cérébrale baisse, cela pourrait être un très bon indicateur de la fatigue au volant. En effet, une personne qui s’assoupit en conduisant va de facto faire baisser net son activité cérébrale. La voiture va donc changer de couleur, et les autres usagers présents sur la route pourront comprendre en une fraction de second que quelque chose ne va pas à l’intérieur du véhicule devant ou derrière eux.
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La bonne blague ce truc. Ça fait juste l’effet d’un vieux stickers dégueulasse mal collé. C’est pas la voiture qui change de couleur, c’est juste le sticker moche collé dessus. Que ce soit commandé avec le cerveau ou avec une molette, une manivelle ou un bout de bois, ça reste bidon.
On voit bien venir le truc des marketeux : “on invente un concept a la con et on lui cherche une utilité dans le domaine de la performance ou de la sécurité après. Histoire de justifier un peu le buzz”.
Au final ça donne un truc bricolé à la va-vite qui n’apporte absolument rien si ce n’est de montrer le logo de la marque.