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En Russie, Anonymous déclare la guerre à un groupe de hackers pro-Poutine

Anonymous vient de déclarer la cyber-guerre à un groupe de hackers pro-russe, espérant au passage réduire le nombre de leurs attaques contre l’OTAN.

Après avoir déclaré la cyber-guerre à la Russie, Anonymous s’en prend aux alliés du Kremlin. Cette semaine, le collectif de hackers éthiques a lancé sur Twitter une nouvelle attaque contre le groupe Kilnet, rapportent nos confrères de PhonAndroid.

Pro-russes et proches du Kremlin, les pirates de Kilnet s’étaient déjà illustrés il y a quelques jours, alors que le groupe avait attaqué les sites web du Parlement italien, mais aussi de l’armée et de l’Institut national de la santé transalpins. L’attaque avait également touché l’Automobile Club d’Italia ainsi que plusieurs autres institutions locales. Objectif : perturber le bon fonctionnement de l’OTAN pour désorganiser la résistance européenne face à l’invasion de Vladimir Poutine en Ukraine.

Fin avril, le groupe de pirate s’était aussi attaqué au gouvernement roumain, en ciblant plusieurs sites appartenant à des institutions publiques, mais aussi en lançant des attaques DDoS sur les plateformes du ministère de la Défense. Selon les experts, plusieurs opérations similaires auraient déjà été commanditées par Kilnet, sur des sites américains, estoniens mais aussi polonais et tchèques, tous membres de l’OTAN.

Une première attaque ciblée contre Kilnet

Aussitôt dit aussitôt fait. Une fois la déclaration de cyber-guerre officialisée, Anonymous n’a pas perdu de temps, et a fait tomber le site officiel de Kilnet en Russie. Sur Twitter, le compte officiel des Anonymous s’est simplement fendu d’un message posthume “RIP killnet.ru“, qui renvoie toujours vers un lien mort. En ciblant le collectif pro-Poutine, le groupe espère fragiliser encore un peu le bon déroulé des attaques favorables au Kremlin, qui se sont multipliées en Europe ces dernières semaines.

La guerre se joue aussi en ligne

Pour l’une des premières fois de l’Histoire moderne, les enjeux de la guerre russo-ukrainienne se jouent autant sur le terrain que derrière un écran. Alors que la Russie menaçait de couper Internet au monde entier en sectionnant des câbles sous-marins, le pays se renferme de plus en plus sur lui-même, et cela passe notamment par une censure drastique sur Internet. C’est d’ailleurs en ligne que se jouent quelques-uns des affrontements les plus stratégiques du conflit. Entre désinformation, manipulation des médias et piratages de guerre, les deux partis misent gros sur la cyber-guerre.

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2 commentaires
  1. Espérons que la Russie est aussi mal équipée et préparée pour la cyber-guerre qu’elle ne l’est avec son armée “conventionnelle” faite de jeunes appelés inexpérimentés avec du matériel dépassé de la guerre froide !
    Une petite chance dans le malheur de l’Ukraine qui va leur permettre de gagner la guerre !

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