Les devises non fiduciaires sont encore loin de faire l’unanimité. Tandis que certains pays comme le Salvador, ou plus récemment le Centrafrique ont déjà adopté le bitcoin comme monnaie légale, d’autres refusent toujours de le considérer comme vecteur d’avenir. C’est notamment le cas de Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne. Deux semaines après de vives perturbations sur le marché des cryptomonnaies, la patronne de la BCE a porté un regard particulièrement critique sur le marché en pleine expansion.
Interviewée par la télévision néerlandaise la semaine dernière, Christine Lagarde qualifiait les cryptomonnaies “d’actifs hautement spéculatifs et très risqués”. Visiblement très réticente au sujet des devises non fiduciaires, la femme politique a poursuivi : “ma très humble évaluation est que cela ne vaut rien. Ça ne repose sur rien, il n’y a pas d’actifs sous-jacents pour agir comme un ancrage de sécurité“.
Pas forcément interdire, mais encadrer strictement
Face à l’attrait récent des cryptomonnaies pour le grand public, la patronne de la BCE persiste et signe : comme dans tout investissement, il convient de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, surtout si ce dernier est virtuel : “Beaucoup (de particuliers) n’ont aucune connaissance des risques encourus. Ils risquent de tout perdre“. Plutôt que d’interdire les transactions sur les blockchains, il convient donc de les encadrer fermement.
Pendant son interview, Christine Lagarde a aussi profité de sa tribune pour faire la promotion de l’euro numérique, sur lequel l’UE et la Banque centrale travaillent depuis déjà plusieurs années. Un moyen estime la femme politique de réconcilier devises numériques et fiabilité du marché : “Le jour où nous aurons la monnaie numérique de la banque centrale, n’importe quel euro numérique, je le garantirai“.
Des commentaires critiques à l’égard des devises non fiduciaires, mais qui restent dans la lignée de la direction entreprise par la BCE. Il y a quelques semaines, Fabio Panetta, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale comparait l’univers des crypto à un “véritable Far West“.
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Parce qu’elle émet une monnaie directement concurrente, et basé sur autant de vent ?
Car elle perd le monopole…
Haaa ils tremblent ! Surtout que ce système actuel de destruction et aliénant ne change pas, surtout pas, vous imaginez ? Les gens auraient contrôle de leur argent et le plafond de verre serai brisé ! Mais ça va pas non ?
C’est sûr, le bitcoin existait bien avant l’euro et le dollar !!! donc l’euro est un conçurent du bitcoin ?
Sauf que le bitcoin n’est pas une monnaie, mais un moyen de payement :
Donc l’euro c’est du vent, le bitcoin peut faire pareil ou pire !
Celui qui a des euros , le bitcoin c’est nul
Celui qui a des Bitcoins, l’euro c’est nul
Celui qui a des euros achète ce qu’il veut
Celui qui des Bitcoins doit les convertir en euros pour acheter ce qu’il veut -> c’est pas une monnaie
Houlala ils tremblent ! Surtout ne changeons pas ce système destructeur et aliénant, vous imaginez ? Donner plus de contrôle au gens et briser le plafond de verre ? Mais ca va pas non ! Fight !
@DgCoinCoin, pourtant quand j’utilise ma Binance card, avec les BTC dans le portefeuille, je paye n’importe qui , n’importe ou et n’importe quand.
@Didier , super ta CB Binance, tu travailles pour eux :
Les frais sur Binance sont de 1,8% sur les achats directs de cryptos (par carte bancaire) et de 0,10% sur les achats indirects (dépôt par virement/wallet puis achat). Les frais de trading sont de 0,10% pour un ordre taker et de 0,10% sur un ordre maker.
Donc j’ai bien raison, les bitcoins sont convertis en euros , et avec des frais, je dis pas ce c’est pas bien :
Je dis juste que c’est pire qu’une banque, alors parler de révolution vieille de 15 ans ….
@Dgcoincoin :
“[…]Celui qui des Bitcoins doit les convertir en euros pour acheter ce qu’il veut -> c’est pas une monnaie.”
Ah non c’est juste qu’il y a une rareté des sites qui acceptent les bitcoins .
On peut acheter ce que l’on veut si le site accepte les bitcoins .
Il y a “overstock” , “namecheap” , “etsy” , “darkambiantradio” , “fiverr” et d’autres .
Je ne comprends pas le raisonnement de Madame LAGARDE .Je fais déjà des achats en euro en ligne donc c’est déjà de l’euro numérique , certaines banques permettent de trans férer de l’argent par appli. android en un clic aussi donc c’est de l’euro numerique aussi .
Ca veut dire que les cryptomonnaies poursuivent donc leur extension d’après ce que je comprend de la réaction de la bce et que donc ils paniquent .
C’est quoi l’euro numerique puisqu’il existe déjà ? il fluctue et rapporte de l’argent comme le bitcoin ? non à ma connaissance car c’est un stablecoin .
Donc Mme LAGARDE va falloir faire avec .
Bon, cela va pas plaire, mais je vous invite à vous relire :
( je dis pas que j’ai raison ou tord, je dis simplement que c’est comparer un compte PayPal alimenté avec l’euro !!! )
Vous partez du principe que les cryptomonnaies sont de monnaies ce qui est faux :
L’Euro est une monnaie : on paye des salaires et le pain avec, et une garantie d’état
Le bitcoin, on passe par vos plateformes d’échanges avec offres demandes : c’est un moyen de paiement ( complexe pour monsieur tout le monde )
Le bitcoin peut disparaitre, un état et sa monnaie c’est moins évident….
Quoi que le Salvador en paie déjà les frais , mais c’est un autre sujet , car c’est pas vraiment Bitcoin, la aussi c’est une plateforme d’échange mais nationale
Donc Madame LAGARDE a son avis : cryptomonnaies = aucun garantie -> vaut rien bof, un peu quand même ,mais pour combien de temps, on sait pas …. ( on a eu la preuve il y a quelques jours )