Alors que l’homme d’affaires livre actuellement une bataille médiatique pour savoir si oui ou non, il rachètera Twitter malgré les faux comptes, Elon Musk est aussi visé par une plainte beaucoup plus embarrassante. L’affaire remonte à 2018, mais vient d’être déterrée par une enquête du site Business Insider. Selon le rapport du média américain, Musk serait accusé de harcèlement et agression sexuelle par une ancienne hôtesse de l’air de SpaceX.
À l’époque, le milliardaire aurait demandé à son employée de le masser dans sa chambre. Poussée par l’entreprise à obtenir sa licence de masseuse, la victime présumée aurait accepté la demande de son patron, avant que celui-ci ne se montre entièrement nu, et en érection. Elon Musk se serait alors livré à plusieurs contacts inappropriés, avant de lui promettre de lui acheter un cheval (cette dernière était passionnée d’équitation, rapporte Business Insider) si elle était prête à aller plus loin. Après avoir refusé les avances de l’homme d’affaires, la jeune femme aurait finalement vu ses missions réduites en signe de représailles.
La victime présumée se serait d’abord tournée vers sa hiérarchie, en déposant dès 2018 un recours auprès des ressources humaines de l’entreprise. SpaceX aurait de son côté, décidé de ne pas porter plainte, mais de simplement faire appel à un médiateur. Un accord de licenciement aurait alors été signé entre les deux partis, à hauteur de 250 000 $. En plus de garantir un départ sans heurt ni action judiciaire, ce contrat incluait aussi l’interdiction de dire du mal d’Elon Musk, de SpaceX, et même d’évoquer une quelconque transaction financière.
Elon Musk contre-attaque
And, for the record, those wild accusations are utterly untrue
— Elon Musk (@elonmusk) May 20, 2022
Transmises par une amie proche de l’hôtesse de l’air, les allégations contre Elon Musk tombent mal. En plein rachat de Twitter, l’homme d’affaires a pris la parole sur son réseau social préféré, pour qualifier la jeune femme “d’activiste d’extrême gauche“, avant d’affirmer que les accusations étaient “totalement fausses“. Depuis quelques jours, le principal intéressé semblait d’ailleurs avoir préparé le terrain, en prévenant dès mercredi que “des attaques politiques contre (lui) allaient s’intensifier au cours des prochains mois“. Il accusait notamment le Parti Démocrate américain de mettre en place des “campagnes de diffamation“.
Political attacks on me will escalate dramatically in coming months
— Elon Musk (@elonmusk) May 18, 2022
In the past I voted Democrat, because they were (mostly) the kindness party.
But they have become the party of division & hate, so I can no longer support them and will vote Republican.
Now, watch their dirty tricks campaign against me unfold … 🍿
— Elon Musk (@elonmusk) May 18, 2022
Coïncidence ou non, les tweets d’Elon Musk auraient été publiés peu de temps après la demande de commentaires de Business Insider sur l’affaire, rapporte le média. De son côté, la victime présumée n’a pas souhaité commenter, pas plus que la direction de SpaceX. L’homme d’affaires a simplement estimé : “Si j’étais enclin à me livrer au harcèlement sexuel, il est peu probable que l’affaire soit la première à être révélée en 30 ans de carrière”.
Le problème, c’est que si Elon Musk n’a jamais été directement visé par des allégations de harcèlement ou d’agression sexuelle, ses entreprises ne sont pas des modèles d’inclusivité. Ce n’est en effet pas la première fois que des employées de SpaceX et de Tesla critiquent la culture de harcèlement sexuel qui sévit au sein des firmes.
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De toute façon, comme dirait Michel Serreau : L’homme est laid, l’homme est laid !
Alors Elon, faudrait choisir : orbite ou biten OR ?