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DeviantArt part à la chasse aux faux NFT

Les NFT ont un gros problème. Ils peuvent en effet être contrefaits, une idée antinomique quand on parle de ces jetons numériques.

Les NFT sont un phénomène, malgré un petit creux en ce moment, en plein essor. Souvent présentés sous la forme d’images, ces jetons non fongibles ont la particularité d’offrir une authenticité à un bien numérique, et ainsi de rabattre les cartes du marché de l’art sur internet. Depuis leur arrivée sur le devant de la scène il y a quelques années, les NFT ont aujourd’hui pris une place d’importance, et nombreuses sont les personnes à être propriétaires d’un de ces jetons numériques si spéciaux. Soit par simple curiosité, pour de la spéculation, ou par confiance dans le projet.

Mais les NFT, comme tous les nouveaux mondes, ne sont pas habités que par des Saints. En effet, ces jetons numériques peuvent être contrefaits, vérolés. Il est possible de créer une copie conforme d’un NFT, d’abord sur l’image, jusque là rien de plus simple, mais il est également possible de duper la blockchain et de faire rentrer dans le système un NFT qui est en fait une copie d’un NFT déjà existant, et si possible de forte valeur.

DeviantArt : le shérif des NFT ?

Afin de faire la loi dans ce Far West, le Web3 s’est doté de son shérif en la personne de DeviantArt. La société a expliqué qu’elle voulait mettre au point une technologie qui détectera les œuvres d’arts en NFT qui ne sont pas des originelles. Avec une mise à jour de son DeviantArt Project, il est désormais possible d’utiliser les technologies de la société pour surveiller jusqu’à 10 images gratuitement.

L’idée est donc de vérifier sur les blockchains publiques les plus populaires si l’image n’a pas été volée et réutilisée sous la forme d’un NFT par un tiers qui ne dispose d’aucun droit d’auteur sur cette œuvre. Afin de financer une telle technologie, DeviantArt a ouvert une offre payante, à 3,95$ par mois, qui permet de surveiller jusqu’à 1000 œuvres sur les différentes blockchains.

Mais cette protection n’est qu’une première étape. En effet, si la solution Core de DeviantArt permet de repérer les faux NFT, elle ne permet pas de retirer ces images et NFT de la blockchain. C’est ici que le travail se complique et que les efforts de DeviantArt ne sont pas suffisants.

Trouver les faux NFT, puis les retirer

Car selon DeviantArt le problème est bien plus courant qu’on ne pourrait le penser. Dans un cas pris en exemple mais qui semble se généraliser, la société explique qu’un client, avec l’analyse d’une seule image est tombé sur 86 000 NFT contrefaits, crés par des personnes qui usurpaient ses droits d’auteurs pour faire un profit.

Les solutions comme celles de DeviantArt, si elles sont encore perfectibles pourraient ainsi permettre d’avoir une meilleure idée de ce qui se fait sur la blockchain et ainsi de limiter les copies, vols et autres reventes d’œuvres d’arts. Car les NFT ont été conçu justement dans le but de rendre aux artistes une certaine maitrise de leur art, et un retour sur investissement. Avec les NFT une solution numérique semblait avoir été trouvée, mais comme toutes les options, elle a elle aussi des failles.

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