Si le monde du gaming itinérant n’a d’yeux que pour le Steam Deck en ce moment, Valve n’est pas le seul constructeur à occuper le terrain sur ce segment. Il y a même d’autres concurrents qui comment à sembler assez sérieux, notamment du côté d’Aya qui présente ses nouvelles consoles, les Neo Slide, Neo 2 et Neo Air.
Et pas question de faire la moindre concession aux troupes de Gabe Newell avec cet engin, loin de là. Jugez-en par vous même : ces engins ont tous les deux droit à un APU Ryzen 7 6800 , une puce à huit cœurs qui tourne sous architecture Zen 3+. Et la partie graphique ne sera pas en reste avec un iGPU Radeon 680M qui dispose de 12 Compute Units.
Pour comparer, rappelons que le Steam Deck est équipé d’un APU AMD moins puissant, et équipé de 4 cœurs seulement. Même constat du côté graphique, avec un iGPU qui dispose de 8 Compute Units. Autant dire que la proposition d’Aya semble tout simplement bien plus puissante.
Sur le papier, cela ressemble même à la console portable la plus puissante du marché en l’état. En théorie, avec du hardware pareil, la Neo 2 devrait être capable de faire tourner à peu près tous les jeux AAA du marché avec des performances acceptables, ce qui n’est pas une mince affaire pour une machine de ce type.
Windows 11, une fausse bonne idée ?
C’est donc une machine résolument axée sur les performances brutes. Mais il faudra attendre d’avoir l’engin en main pour juger de ses capacités réelles. Des pincettes rendues indispensables par le système d’exploitation choisi. En effet, Aya a misé sur Windows 11. D’un côté, c’est un choix intéressant, car cela permettra de mettre la puissance redoutable de cette petite machine au service d’un ensemble de tâches variées.
Mais d’un autre côté, cela ne revient-il pas à se tirer une balle dans le pied ? Car aussi familier et capable soit-il, Windows reste un OS généraliste qui n’est, par définition, absolument pas optimisé pour le jeu. Un aspect qui est pourtant critique sur des produits où les contraintes thermiques, spatiales et ergonomiques sont omniprésentes.
Ce n’est pas un hasard si Valve a fini par miser sur un OS Linux épaulé par la plateforme de compatibilité Proton. C’est grâce à cette approche qui offre beaucoup plus de marge de manœuvre en termes d’optimisation le Steam Deck parvient à faire tourner des titres qui semblerait pourtant un poil trop exigeants pour lui. Il sera donc très intéressant de se pencher sur les premiers benchmarks.
Mais ce n’est pas le seul élément qui font de ces consoles des machines décidément très intrigantes. On constate aussi la prise en charge de très nombreuses normes de toute dernière génération. On peut ainsi citer la compatibilité LPDDR5-6400 (!), PCIe 4.0 et USB 4.0. The Verge fait aussi allusion à un lecteur d’empreintes digitales.
À noter que la 2e variante, le modèle Slide, dispose exactement du même hardware. La construction, en revanche, est très différente. Comme son nom l’indique, il dispose d’un écran coulissant qui laisse apparaître un joli petit clavier. Et rétroéclairé RGB qui plus est ! Un élément qui pourrait participer à légitimer le choix de Windows si l’ergonomie est au rendez-vous – ce qui ne semble pas garanti sur les images.
Malheureusement, Aya n’a pas encore communiqué le moindre autre détail sur son engin. Nous n’avons pas la taille de la batterie, par exemple. La technologie de la dalle ou sa résolution restent également mystérieuses. Mais pour cette dernière, il y a peut-être un indice qui se cache du côté de l’AYA Neo Air qui a été dévoilée par le site Lilliputing.
Aya Neo Air : le concurrent direct du Steam Deck ?
Contrairement aux deux précédentes, celle-ci est nettement moins puissante. Elle disposera d‘un Ryzen 3 de série 5000 avec GPU intégré Radeon Vega. Le modèle exact n’a cependant pas été précisé pour le moment. Mais d’après le constructeur, cela devrait lui permettre de faire tourner des jeux AAA en 720p. Elle dispose pour cela d’une jolie dalle OLED 5,5” 1080p.
Si ce modèle nettement plus bas de gamme et plus économique est équipé d’une dalle OLED, on peut raisonnablement s’attendre à ce que cela soit aussi le cas sur les deux modèles abordés plus haut.
Ce qui est sûr, c’est que sur la base du hardware embarqué, il faut s’attendre à un prix très élevé. Bien plus que le Steam Deck, même dans la version la plus chère. The Verge rappelle que les précédents modèles haut de gamme d’Aya coûtaient tous bien plus de 1000 €. Il y a donc peu de chance que ces nouvelles moutures fassent exception. Le prix du modèle Neo Air, en revanche, devrait être plus proche de celui du Steam Deck, mais il faudra attendre l’annonce officielle pour en avoir le cœur net.
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a plus de 1200 euros le modèle, ça va rester une niche de quelques dizaines de milliers de personnes dans le monde.
D’après les rumeurs même la version bas de gamme couterait 900€, encore plus petit qu’une switch lite, donc ça augure d’une autonomie très médiocre, de plus impossible d’avoir un TDP correct avec un si petit espace, sauf en bridant énormément le processeur…
Plutôt qu’embrasser SteamOS ils gardent Windows.. alors que Valve semble très enthousiaste à l’idée de travailler avec des tiers.
Entre un OS qui est insupportable sur un format comme ça et des prix qui vont être élevé, aucun intérêt.
le titre est vraiment PuteAClick du coup :
“Les nouvelles consoles d’AYA vont ridiculiser le Steam Deck”
si le prix est 2x plus chere c’est normal qu’elle soit plus puissante….
Le Steam deck n’as aucun soucis a se faire car il est dans la bonne gamme de prix.
Et valve va le paufiner.
Quand on voit la vitesse à laquelle ils ajoutent et corrigent déjà les choses…
Le Steam deck ne fait du bruit que poussé à sa limite de puissance maintenant.
On peut bloquer l’écran a la frame près…
Et finalement sur 200 jeux que j’ai testé, il n’y en avait que 3 d’injouable. Sinon en bidouillant on se debrouille toujours
C’est très impressionnant. Et surtout c’est un très bon esprit de laisser bidouiller.
Je pense que la machine qui détrônera réellement le Steam Deck sera le Steam Deck 2. Pour le reste la concurrence à toujours du bon.