Pour que les robots puissent véritablement remplir des tâches complexes pour les services à la personne par exemple (dans les hôpitaux ou à domicile), la compréhension de l’environnement devra aller encore plus loin que la vision ou l’interprétation des sons. Pour BeBop Sensors, il est capital que les robots acquièrent également le sens du toucher, essentiel pour les interactions avec les humains.
Des capteurs pour toucher le monde
C’est la raison pour laquelle cette entreprise a développé RoboSkin, un revêtement textile de moins d’un millimètre d’épaisseur. Cette « peau tactile » peut s’appliquer sur n’importe quelle surface du robot : les doigts, les pieds, la tête, le torse… RoboSkin peut prendre la forme de n’importe quel membre. La résolution spatiale et la sensibilité de ce textile égalent ou dépassent les capacités humaines, selon BeBop Sensors.
Grâce à ses nombreux capteurs, RoboSkin est en mesure de comprendre l’emplacement, la taille, le poids, la forme et au final la présence d’un objet, quels que soient sa taille et sa forme. Keith McMillen, le fondateur de la société, explique qu’il a travaillé avec des roboticiens pour peaufiner RoboSkin ces dix dernières années. « Nous sommes heureux d’apporter cette contribution importante à l’effort mondial pour concevoir des robots humanoïdes dans nos vies, pour aider les gens à vivre plus longtemps, en meilleure santé ».
Le fabricant ne conçoit pas de robots ou de prothèses, mais propose sa peau tactile à tous les constructeurs qui le souhaitent. RoboSkin est disponible dès à présent et peut s’adapter à de nombreux domaines comme la recherche en milieu dangereux, la santé, l’internet des objets, la réalité augmentée, l’automobile, etc.
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