Le succès monstre de Riot Games et de son MOBA League of Legends a de quoi en rendre jaloux plus d’un, et la tentation de s’en inspirer voir de le copier complètement pousse certains studios à s’attirer les foudres de la justice. C’est le cas du studio Shanghaïen Moonton à l’origine du jeu Mobile Legends.
En 2018, Riot Games poursuivait alors ce studio pour son jeu mobile que le développeur américain décrivait alors comme une pâle copie de son MOBA pour PC et Mac. Sans surprise, Riot est sorti gagnant de ce procès, condamnait alors Moonton à reverser 2,9 millions de dollars à Tencent, la compagnie mère de Riot en Chine. Par la suite, Riot s’est également servi des conclusions du procès pour pousser Google à retirer le jeu de son Play Store pour éviter que le contenu plagié continue d’être téléchargé par nombre d’utilisateurs.
Malheureusement, ces efforts n’auront pas été suffisants, puisque Moonton est revenu sur le marché du MOBA mobile avec Mobile Legends : Bang Bang, une version simplifiée de la version originale de Mobile Legends qui n’est pas sans rappeler Wild Rift, l’adaptation mobile officielle de League of Legends proposée par Riot.
Les légendes du plagiat
Du logo du jeu aux personnages et leurs skins, il n’y a aucun doute sur la provenance du contenu de Mobile Legends : Bang Bang. Une simple comparaison permet de constater qu’il ne s’agit pas d’inspiration mais bien de plagiat pur et dur. Un utilisateur Twitter s’est d’ailleurs occupé de présenter les exemples les plus flagrants :
https://twitter.com/Spideraxe30/status/1523788594581671943?s=20&t=WPKiddktXNhg79yNIA5KKQ
En janvier dernier, Riot avait également poursuivi un studio vietnamien qui avait copié sans aucun scrupule le mode Teamfight Tactics de leur MOBA. Le marché du jeu mobile permet de sortir des jeux et applications plus facilement, et les jeux plagiés font légion sur les store, notamment le Play Store de Google.
Les preuves de Riot contre Moonton sont accablantes, et vous pouvez retrouver leur argumentaire complet dans le dossier de plainte qui est disponible librement :
Cette affaire relance la question du contrôle du contenu sur les plateformes mobile ou les copies et autres applications illicites règnent en maître pour tromper les utilisateurs ou surfer sur le succès d’autres studios ou entreprises.
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