Les rachats sont à la mode dans l’industrie du jeu vidéo depuis quelques temps maintenant. Après des transactions historiques comme l’acquisition d’Activision-Blizzard par Microsoft ou encore le rachat de Bungie (studio à l’origine de Halo et Destiny) par Sony, les rumeurs s’enchaînent quant au statut d’autres grands noms de l’industrie.
C’est désormais Ubisoft qui se trouve dans le collimateur, et les rumeurs à son sujet vont de bon train. Alors que le studio d’origine bretonne avait fait tout son possible pour s’échapper d’un potentiel rachat en 2016 quand le groupe Vivendi avait essayé de s’en emparer par tous les moyens, la position de l’entreprise six ans après cet incident semble bien différente.
En février dernier, le PDG d’Ubisoft Yves Guillemot avait émis lors d’une réunion d’investisseurs la possibilité d’un rachat de l’entreprise, sans pour autant en faire une priorité. Il exprimait alors : “Ubisoft peut rester indépendant. Nous en avons le talent, l’ampleur financière et industrielle ainsi qu’un large portfolio de licences. Cela dit, s’il y avait une offre de rachat, le conseil des directeurs en prendrait bien évidemment connaissance dans l’intérêt de tous nos partenaires et actionnaires.”
Depuis, la question d’un rachat semblait bien plus que probable, mais la situation vire de nouveau dans la direction opposée.
De nouveaux alliés contre une acquisition complète
Le site spécialisé Dealreporter indique désormais que la famille Guillemot, fondatrice de l’entreprise bretonne, chercherait à se rapprocher de sociétés d’investissement privées pour se protéger d’un rachat total comme cela avait failli être le cas en 2016.
L’objectif serait alors de s’allier à l’une de ces sociétés afin de bloquer une acquisition en force de l’entreprise et ainsi garder le contrôle sur le studio et son futur.
L’annonce d’un potentiel rachat avait déjà fait augmenter le prix des actions d’Ubisoft en bourse de 20%, et cette fois-ci, l’annonce de cette décision de protection de la part de la famille Guillemot a fait augmenter le prix des actions de 10%. Ubisoft semble alors remonter doucement la pente même si le studio est encore bien loin de sa valeur d’il y a quelques années.
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