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Des chercheurs inventent des diamants-batteries à partir de déchets nucléaires !

Que faire des déchets produits par les centrales nucléaires ? À l’heure actuelle, on ne sait pas trop à part les enfouir sous terre. Des chercheurs proposent d’en faire des batteries à la durée de vie quasiment éternelle !

Le carbone 14, un déchet produit par les centrales nucléaires, a une radioactivité assez faible… Mais par contre, il a le défaut d’une durée de vie extrêmement longue : 5.700 ans ! Plutôt que de les enfouir, des chercheurs de l’université de Bristol, en Angleterre, ont entrepris de réfléchir sur une solution qui permettrait de recycler ce déchet qui va s’empiler dans les prochaines années en raison du programme de démantèlement des plus vieilles centrales britannique.

Une pile très longue durée

L’idée est la suivante : le carbone 14 pourrait être transformé en diamants artificiels, qui eux mêmes se transformeraient en batteries très longue durée. Il se trouve que le diamant peut produire de l’électricité bêtavoltaïque ! Les scientifiques sont parvenus à créer de tels diamants, qui s’insèrent dans une structure spécialement conçue pour éviter les rayonnements dangereux pour la santé humaine.

Les diamants ont aussi cet avantage d’être particulièrement robustes, ils craignent assez peu les températures élevées et les environnements dangereux. Et puis les chercheurs font là d’une pierre deux coups. Non seulement on se débarrasse de nos petits problèmes de déchets nucléaires, mais en plus on y gagne une solution pour générer de l’énergie sans faire appel aux fossiles ou aux hydrocarbures provenant de Russie…

Mais le tableau n’est pas si rose vu de plus près. Ces diamants-batteries ont une capacité de 15 joules par gramme, contre 700 J/g pour une pile AA. C’est toutefois suffisant pour alimenter de petits objets. Revers de la médaille, l’autonomie de la batterie enchâssée dans le diamant atteint quasiment 6.000 ans ! Et même une fois arrivé au bout de ce cycle, sa capacité est divisée par deux : elle peut donc encore servir pendant un moment.

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7 commentaires
  1. « Revers de la médaille, l’autonomie de la batterie enchâssée dans le diamant atteint quasiment 6.000 ans »

    C’est plutôt une chose positive qu’un revers de médaille, non ?

  2. Le plus gros problème c’est que pour les petits objets connectés, il faut de petite batterie, donc qui n’auront pas du tout assez d’énergie pour faire fonctionner l’objet en question avec plus de 40 fois moins de puissance qu’une batterie actuelle normale.Donc pour que le projet est une toute petite chance de voir le jour en production réel il faudrait de toute façon énormément ameliorer la puissance par gramme même si on arrive pas aux performances actuelles des batterie sinon c’est mort.Les batterie actuelles au lithium sont déjà considérer comme des poids mort.C’est pourquoi plusieurs études sérieuses qui viennent de paraitre sont en train progressivement de remettre en question la pollution réel d’un véhicule tout électrique par rapport a un thermique, a cause du poids des batteries actuelles trop lourde et qui font émettre beaucoup plus de particules fines au niveau des pneus, etc.
    Et ce n’est qu’un exemple.C’est d’ailleurs pour cela que l’hydrogène et hydrogène liquide par pile à combustible et autres systèmes sont vu par de plus en plus de specialiste comme l’avenir sur le moyen a longue terme dans quasiment dans tous les domaines et les batterie sont vu comme un mode de transition d’attente pour le cours terme et un peu moyen terme.La charge rapide ne pourra pas palier aux plus gros problèmes des batteries car pour charger rapidement, il faut beaucoup trop de puissance demandé d’un seul coup que ne pourra jamais fournir nos centrales nucléaires et prises de courant si la tendance électrique devais se généraliser.Et on a vu dernièrement que le prix des batteries et de l’électricité en générale explosait déjà et tout qui en découle, ce qui commence à en refroidir beaucoup.Et je connais parfaitement les défis et inconvénients de la production de l’hydrogène actuelle et ses défis a venir pour supplanter le modèle électrique qu’on nous vante tant a marché forcé.
    Donc pour finir, les diamants batterie ne sont pas prêtes de sortir, si elles sortent un jour…
    Mais c’est toujours une découverte qui peut interessante pour autres choses.

  3. Ces études appliquées aux diamants auront le mérite de servie à autre chose qu’à orner le cou des pintades, dit autrement arborer et faire ostentation de vacuité dans les dîners mondains et orgies de gala LOL.
    Conjugué à la radioactivité résiduelle, reste la densité d’énergie massique dérisoire mais intéressante pour de la petite puissance ponctuelle, mobile et à forte autonomie si la recherche ne se contente pas de galvaniser les esprits mais de se cristalliser c’est la cas de le dire. Je ne compte même plus les critiques acerbes qui ont été portées sur les piles jetables même les Duracell ou encore les chargeurs d’accus format piles cylindriques de qualité médiocre, et pourtant qu’est ce qu’elles nous ont été utiles ces saloperies e.g : Game Boy, Walkman, Lampes, etc…)
    Non @jeff H2l/H2g pas dans tous les domanes. L’H2 n’a que peu d’avenir en déploiement de masse en raison de son coût de production facétieux et ça ne changera pas, mais qui en aura un en usage ponctuel (où l’H2 est produit et stocké là où se trouve les unités mobiles de petites tailles en marge d’applications industrielles spécifiques déjà en place, ex : chaîne du froid, ammoniac, systèmes mécaniques de levage et de transports sur sites portuaires et aéroportuaires), comme aurait dû l’être par exemple le photovoltaïque ad hoc attenant en tant que tel pour des panneaux d’affichage sur autoroutes, de la signalétique/balisage, ou bien dans quelques rares cas pour des candélabres intégrés à un réseau et une concession elle-même déjà en place. Au lieu d’inonder le marché de systèmes s’apparentant à des gouffres énergétiques lorsqu’ils sont mal étudiés ou dans le but de faire que du fric et spéculer, à l’image des paysans agriculteurs (et pas que français) tombant misérablement dans le piège des capteurs photovoltaïques pour produire que dalle à leurs besoins et revendre au fournisseur d’énergie de pauvres kWh plus chers répercutés dans le turfu par l’inflation. Alors que tout le monde s’accorde à omettre que le solaire exploitable et avant tout thermique/thermodynamique a fortiori dans le secteur agro, le rendement de conversion du photon en électron demeure famélique et les cycles de vie, l’EROEI des systèmes j’en cause même pas, mon phrasé dévierait vers du malsain, du médisant et du médusant à la fois, donc j’arrête.+1 pour l’initiative de R&D sur les diamants faiblement radioactifs comme accu d’énergie ou en techno de l’information qbit, à voir.
    Pas de place pour les fantasmes et les cultes incantatoires quand on cause énergie et environnement.

  4. C’est vraiment super génial mais malheureusement on vit dans une époque ultra capitaliste. Je ne crois pas qu’on va l’autoriser un jour à le commercialiser car ce n’est pas rentable.
    Date de péremption = rentabilité

  5. @Lefrançois le lien que vous avez mis ne dit pas que les chercheurs utilisent des déchets nucléaires.

Les commentaires sont fermés.

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