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Fitbit de nouveau visé par une plainte après de graves brûlures causées par ses produits

La marque satellite de Google est de nouveau accusée de causer d’importantes brûlures à ses utilisateurs et utilisatrices.

En début d’année 2022, Fitbit avait dû rappeler 1,7 million de ses montres connectées Ionic, ces dernières ayant visiblement causé de graves brûlures à certains utilisateurs et utilisatrices. Heureusement, le problème ne concernait alors que certains appareils lancés en 2017, dont la commercialisation s’était arrêtée fin 2021.

La série noire continue pourtant pour Fitbit. En début de semaine, le site Ars Technica rapportait que les Ionic ne seraient pas les seuls concernés par ce problème de surchauffe. Selon les informations du média, une nouvelle action collective viserait le constructeur américain, et concernerait “l’ensemble des produits“, “depuis des années“.

Tous les modèles sont concernés, ou presque

Selon la plainte déposée par trois cabinet d’avocats auprès de la cour du district nord de Californie, Fitbit aurait un gros problème de surchauffe sur ses montres. Problème qui concernerait les Ionic, mais aussi les Versa, Versa Light et Versa 2, les Charge 4, certains modèles Inspire ainsi que les Alta et les Blaze. Le recours collectif met aussi en avant de nombreux témoignages, ainsi que plusieurs photos éloquentes.

En revanche, on note que la plainte ne mentionne pas les tous derniers bracelets du constructeur, à savoir les modèles Charge 5 et Fitbit Luxe. Nous avions eu l’occasion de tester plusieurs semaines les deux modèles au moment de leur sortie, et n’avons jamais été confrontés aux problèmes de surchauffe décrits.

Fitbit n’en fait pas assez

Pour les plaignants, cette affaire soulève un problème de taille : en marge des soucis techniques propres à la conception des montres Fitbit, il est surtout reproché à Google de ne pas avoir pris ses responsabilités sur l’affaire au moment des premières plaintes survenues en début d’année. “Au lieu de corriger le problème, de dire la vérité aux consommateurs et de les protéger, Google a simplement rejeté la faute sur un appareil sorti des ventes depuis longtemps“, peut-on ainsi lire dans le rapport. Le recours collectif indique enfin que parmi les clients et les clientes concernés, plusieurs n’auraient même pas eu droit à un remboursement, ces derniers n’étant pas en mesure de retourner à l’entreprise la montre brûlée.

Reste à voir comment l’entreprise réagira à cette nouvelle affaire. Pour le moment, aucun communiqué officiel n’a été publié.

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