Tous les jours des hommes et des femmes travaillent sur de grands ouvrages comme des ponts des immeubles et autres édifices pour faire des inspections sur ces dernières. L’idée est ici de vérifier que tout fonctionne bien et que le risque d’accident est minime. Mais afin de rendre ce travail plus simple et plus sûr, les chercheurs du Fraunhofer Cluster of Excellence Cognitive Internet Technologies (CCIT) ont mis au point une vis de toute nouvelle génération.
Cette petite vis est en effet intelligente. Elle exploite l’internet des objets pour envoyer automatiquement des alertes lorsqu’elle détecte qu’elle n’est plus solidement attachée. Si la pièce devient un tout petit peu plus lâche qu’à son installation, elle le ressent et donne l’alerte. Une idée qui ne paraît pas forcément utile, mais qui pourrait prendre tout son sens dans les ponts, éoliennes, grues, et autres montagnes russes, des installations qui subissent les effets du temps et de la météo.
Des contrôles humains clairement insuffisants
Avec les mois voire les années qui défilent sur ces morceaux de fer, les vis peuvent se desserrer d’elles-mêmes, sans que l’ensemble de l’installions ne montre d’usure, ou que la vis elle-même ne montre de signe de fatigue. Pour éviter un drame des inspections sont donc régulièrement faites sur ces ouvrages, mais ces dernières coûtent chères et leur fiabilité est de plus en plus remise en cause.
Dans l’exemple des parcs d’attractions, des équipes spécialisées travaillent tous les jours à la surveillance et l’inspection de ces grands ouvrages de fer, pour vérifier si tout est bien en place. Mais d’autres ouvrages sont beaucoup moins surveillés, c’est notamment le cas des ponts, qui font l’objet de grands débats passionnés, aussi bien en France qu’aux États-Unis (notamment depuis le drame de Gênes).
Une vis, une station d’écoute et le tour sont joués
Afin donc d’éviter de nouvelles tragédies, les équipes du CCIT ont mis au point une vise intelligente, livrée avec une rondelle qui fait office de résistance. Si un changement est ressenti par la vis, elle donne alors un signal d’avertissement pour que l’édifie soit inspecté avec précision. La tête de vis contient également un tout petit module radio, capable d’envoyer son signal à une station de base.
Les chercheurs expliquent qu’une seule station serait ainsi capable de surveiller et de capter le signal de 100 000 vis. Cette dernière aurait également l’avantage de pouvoir être placée à des kilomètres, les ondes radio utilisées ici n’ayant aucun problème pour parcourir des grandes distances.
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Je vous propose de vous relire et de corriger les fautes et les incohérences de votre article…
Quid de la fiabilité de la vis en elle-même dans le temps ? Du prix de la vis ?
Non parce que des solutions anti-desserrage, il en existe une tripotée, avec certaines diablement efficaces (nord lock)…
Quant aux inspections, il est de toutes façons souvent nécessaire d’enlever la vis pour inspecter les fissures ou la corrosion dans et aux abords les trous (courant de foucault), ces deux dommages étant réguliers (et catastrophiques) sur les structures…