Arthur et les Minimoys fait partie de ses sagas dont on avait presque oublié l’existence, mais qui ont pourtant eu un succès fou à leur sortie. 12 ans après le troisième et dernier film, l’univers s’apprête à revenir sur nos écrans. Un spin-off doit débarquer au cinéma en juin prochain, mais attention, il ne sera pas à mettre entre toutes les mains.
Cette fois-ci, la production va emprunter au genre de l’horreur, pour raconter l’histoire d’un adolescent passionné par les films animés de Luc Besson. Pour son anniversaire, ses meilleurs amis lui font la surprise de l’emmener dans la maison abandonnée utilisée pour le tournage.
Aucun d’eux ne se doute alors qu’ils se dirigent vers un piège machiavélique et mortel. Ce qui était autrefois un rêve d’enfant va bientôt se transformer en véritable cauchemar….
Luc Besson à la production
Scénarisé et produit par Luc Besson en personne, Arthur Malédiction sera mis en scène par Barthélémy Grossman. Le réalisateur a notamment travaillé sur la saison 2 de Les Lascars sur Canal+. Il opère ainsi un changement radical de registre avec ce film en found footage.
Ce principe cinématographique consiste à présenter le film comme une compilation de séquences tournées à l’épaule par les protagonistes. Le plus souvent, le point de départ est la découverte de ces vidéos par un autre protagoniste. Un procédé de caméra subjective principalement utilisé pour l’horreur, comme avec Blair Witch pour ne citer que lui.
Certaines comédies ont aussi utilisé le found footage, on pense notamment à Projet X qui nous plongeait au cœur d’une soirée bien arrosée entre étudiants.
Pas pour les enfants
Si Arthur et les Minimoys avait fait des chérubins son public cible, Luc Besson semble avoir compris que ces derniers ont bien grandi en dix années. Le producteur espère ainsi les attirer en salles avec cette relecture horrifique. Reste à voir si le film réussira à s’imposer auprès du public.
Le teaser est encore assez mystérieux, la bande-annonce qui doit sortir dans les prochains jours devrait nous aider à mieux saisir les enjeux de cette production que personne n’attendait vraiment. Et sinon, rendez-vous au cinéma le 29 juin prochain pour découvrir Arthur, Malédiction.
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Quelle surprise