Nouvelle étape significative dans le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft, les actionnaires viennent de voter et de donner leur accord pour cette transaction pour le moins historique.
Avec un deal proposé à presque 70 milliards de dollars, Microsoft continue son chemin vers l’acquisition du studio à l’origine de licences cultissimes telles que Call of Duty, Warcraft, Overwatch et bien d’autres encore.
Pour le CEO d’Activision Blizzard Bobby Kotick, cette nouvelle est synonyme d’un pas dans la bonne direction : “Le vote majoritairement positif de la part de nos actionnaires confirme notre avis partagé selon lequel, en nous associant à Microsoft, nous serons en une meilleure position pour créer de la valeur pour nos joueurs et de meilleures opportunités pour nos employés (…).”
Pas moins de 98% des actionnaires du studio ont exprimé un avis favorable quant au rachat, mais ce n’est que le début des formalités.
Un long chemin en vue
Une transaction si peu banale ne peut se réaliser avec le simple accord des deux parties, et il va falloir encore un certain temps avant que ce rachat soit bel et bien officialisé.
En effet, la demande de rachat va d’abord être observée par des autorités spécialisées à travers le monde afin de déterminer si cette transaction est possiblement “injuste” ou non. Il est en effet impossible d’effectuer des transactions qui risqueraient de dérégler le marché et de créer un monopole et une concurrence déloyale. La date butoir est marquée pour juin 2023, ce qui laisse une grande marge de temps aux analystes pour juger de cette situation inédite.
D’après certains experts et investisseurs de Wall Street, le rachat pourrait même tomber à l’eau. Selon ces quelques rumeurs, l’administration antitrust de Biden délibérant de la concurrence serait à l’encontre de ce rachat et souhaiterait le retarder, voire l’interdire.
Une fusion en pleine tension
Des questions se posent également du côté de l’état actuel d’Activision Blizzard et des différents procès auxquels le studio et certains de ses employés vont devoir faire face.
Cela fait maintenant un an que le studio enchaîne les scandales après des enquêtes ayant révélé une culture de travail toxique et enclin au harcèlement au sein de l’entreprise. Bobby Kotick, CEO du studio est d’ailleurs accusé d’avoir ignoré cette situation des années durant.
Il exprime pourtant que la fusion avec Microsoft permettra de “poursuivre notre objectif de devenir une vraie inspiration et un exemple d’un lieu de travail accueillant, respectueux et inclusif.”
Activision Blizzard se trouve alors dans un étrange entre-deux où Microsoft semble vouloir sauver la situation et passer à un nouveau chapitre alors que les accusations s’enchaînent et que le studio arrive difficilement à atteindre la surface.
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