L’adage dit qu’il y a deux choses de sûres dans la vie : la mort, et les impôts. On pourrait y ajouter également les arnaqueurs… Des usurpateurs tentent depuis le début de la campagne de déclaration des impôts (lancée le 7 avril) de soutirer des informations confidentielles à tous ceux qui peinent à faire leur devoir auprès de l’administration fiscale.
Attention à ces deux escroqueries
Deux escroqueries retiennent l’attention cette année. La première, qui touche surtout les entreprises, est en vigueur depuis au moins juin dernier. Elle prend la forme de sites web frauduleux qui renvoient les personnes désireuses d’obtenir de l’information sur leurs impôts à des numéros de téléphone commençant par 0 899 ou 0 891. Des numéros censés leur permettre de joindre la Direction générale des Finances publiques (DGFiP).
Attention : ce sont de faux numéros derrière lesquels des escrocs vont tenter de voler des données privées et pourquoi pas des cordonnées bancaires. La DGFiP peut être jointe au 0 809 401 401 : c’est un numéro unique, au prix d’un appel local (il n’est pas surtaxé). À glisser dans tout bon carnet d’adresses qui se respecte.
L’autre arnaque est plus classique, il s’agit d’une campagne de phishing. Les escrocs envoient des e-mails en masse à en-tête de la Direction des Finances publiques, en espérant que les contribuables mordent à l’hameçon et donnent des informations personnelles. Les règles de prudence habituelles s’imposent : surveillez l’orthographe du message, les fautes de syntaxe ou de grammaire, ou encore l’adresse e-mail.
Outre la DGFiP, les contribuables peuvent aussi prendre contact avec les centres des Finances publiques de leur département. Le numéro de téléphone commence par les indicatifs régionaux (01, 02, 03, 04 ou 05).
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