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Réparer son iPhone tout seul, ce sera bientôt possible

L’Union européenne a franchi une nouvelle étape dans son ambition d’encadrer la réparabilité des smartphones.

Le droit à la réparation, c’est maintenant. La semaine dernière, l’Union européenne a franchi une nouvelle étape en faveur de l’encadrement du droit à la réparation des objets technologiques, et plus particulièrement des smartphones. Le Parlement européen a voté en fin de semaine dernière, l’application d’une nouvelle législative clé pour 2022.

Approuvée à 509 voix pour, 3 contre et 13 abstentions, cette nouvelle loi européenne inclue notamment l’extension de la garantie légale au-delà de deux ans pour certaines catégories de produits, mais aussi l’obligation pour les marques de faciliter l’accès aux pièces détachées de leurs appareils. Interrogée par The Register, Marcel Kolaja, membre du Parlement européen et de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs a ainsi expliqué “Nous pensons que des périodes de garantie plus longues inciteront à choisir la réparation plutôt que le remplacement”. 

Les grandes marques vont devoir fournir des pièces détachées

L’ère de la réparabilité est en marche. Certaines grandes entreprises qu’on n’attendait plus, comme Google, Samsung et même Valve ont désormais accepté de fournir des pièces de rechange pour leurs appareils à la plateforme spécialisée iFixit, rapportait il y a peu le site de The Verge. Une bataille de gagnée, même si d’autres marques vont devoir suivre rapidement. Bien après Motorola, qui a été le premier à conclure un accord avec l’entreprise de réparation, Apple a déjà promis de proposer des pièces de rechange aux consommateurs à partir cette année.

Si les géants de la tech ont longtemps été hostiles à mettre en avant la réparabilité, c’est une loi française qui semble avoir changé la donne à l’échelle mondiale. Loin d’être anecdotique, l’indice de réparabilité déployé en 2021 est désormais une obligation pour la majorité des appareils électroménagers vendus dans l’Hexagone. À la manière du nutriscore, il permet de se faire une idée précise du positionnement du produit par rapport au reste du marché, en prenant en compte sa garantie, la disponibilité de ses pièces détachées, et même sa facilité de réparation.

Un score qui fait désormais office de référence à l’international, et qui semble avoir un certain poids auprès du grand public : selon une récente étude OpinionWay pour Samsung, 80% des Françaises et des Français seraient prêts à abandonner leur marque préférée si un appareil doté d’un meilleur indice de réparabilité était commercialisé sur le marché.

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