Passer au contenu

Le Pentagone reconnaît « l’hypothèse » des rencontres avec des OVNIs

Les OVNIs fascinent les foules depuis des décennies, et même la très sérieuse Défense américaine s’intéresse au sujet.

En 2017, Luis Elizondo démissionne de son poste et dans ses cartons il embarque les archives d’un programme top secret de la Défense américaine. Ce dernier concerne les très médiatiques cas d’OVNI, nommés programme avancé d’identification des menaces aérospatiales (AATIP), cette sous-section de la Défense aérienne américaine a opéré entre 2007 et 2012.

Mais alors que cette actualité avait fini par sombrer dans les méandres d’internet, voilà que la DIA (Defense Intelligence Agency) vient de déclassifier les plus de 1 500 pages de documents liés au programme. Si l’ensemble des archives n’ont pas été rendues publiques, il y a bien assez d’informations pour tirer des conclusions sur les découvertes de l’armée américaine.

En effet, le rapport fait état de plusieurs cas très intéressants, de personnes qui auraient été en contact avec des « systèmes aérospatiaux avancés ». S’il faut prendre de très grosses pincettes en analysant ce rapport, ce dernier explique qu’au vu des preuves biologiques, témoignages directs et indirects il est possible « d’étayer l’hypothèse selon laquelle certains systèmes avancés sont déjà déployés et opaque à la compréhension totale des États-Unis ».

Des cas de grossesses jamais expliquées

Si le rapport se concentre essentiellement sur des recherches faites entre 2007 et 2012, période d’activité de la section, elle prend aussi en compte des rapports plus anciens, rédigés par le Mutual UFO Network (MUFON), une association civile qui collecte un maximum d’informations sur les cas d’Ovnis.

Dans ces rapports, dont les plus anciens remontent à 1873, il est fait mention de plusieurs cas d’exposition à des rayonnements électromagnétiques, mais aussi des cas de brûlure qui auraient pu être causés par un système de propulsion. D’autres cas parlent également de grossesse non expliquée ou encore d’enlèvement pur et simple.

Il est évidemment très difficile de faire le tri entre le vrai et le faux au sein de ses 1500 pages d’archives qui n’ont pas encore toutes été rendues publiques par le tabloïd britannique The Sun qui en a l’exclusivité. Ce nouveau rapport nous renvoie malgré tout au paradoxe de Fermi qui tente de comprendre pourquoi les formes de vie intelligente ne nous ont toujours pas rendu visite.

Le paradoxe de Fermi

Prix Nobel 1938, l’italien Enrico Fermi est à l’origine des questions les plus célèbres autour de la vie extraterrestre intelligente comme nous le présente la pop culture. Développé autour de trois grands axes ce paradoxe se résume de la sorte :

  1. L’Univers étant extrêmement vaste, la possibilité pour que nous rencontrions un jour des formes de vie extraterrestre est très faible, à peine supérieure au zéro absolu.
  2. Les extraterrestres existent, mais pour une raison inconnue ils refusent de tout rendre visite, par contrainte morale ou technique.
  3.  La vie extraterrestre existe, mais elle est très difficile à détecter depuis la Terre.

Enfin, le dernier axe de la théorie de Fermi, et sans aucun doute le plus excitant suggère que les extraterrestres existent et qu’ils nous rendent déjà visite, nous ne le réalisions tout simplement pas. Si cette hypothèse est évidemment la plus attrayante, elle est aussi la moins probable à ce jour.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

1 commentaire
  1. “Si cette hypothèse est évidemment la plus attrayante, elle est aussi la moins probable à ce jour.”

    Autant dire, on ne sait pas, impossible donc d’établir des probabilités qui, à chaque fois que l’on voudrait en établir, au regard du changement permanent de paramètres, et d’acquisition de nouvelles connaissances, ne seraient valables que peu de temps, ou simplement pas valable.

Les commentaires sont fermés.

Mode