En 2007, Michael Bay lance sa vaste franchise inspirée des jouets Hasbro Transformers. Le cinéaste, habitué aux blockbusters, recrute Shia LaBeouf pour camper le personnage principal, un adolescent qui découvre que la voiture qu’il vient de s’offrir est en fait un robot capable de prendre vie. S’engage alors une guerre entre les Autobots (les gentils) et les Decepticons (les méchants) pour s’emparer du Allspark, un artefact en forme de cube contenant une quantité immense d’énergie qui lui permettra de dominer la planète.
Le succès est immédiat, et le premier volet rapporte pas moins de 709 millions de dollars à travers le globe. Avec un budget estimé à 150 millions, l’opération est rentable pour Paramount Pictures qui entame rapidement la mise en chantier d’une suite. La saga devait originellement s’étendre sur trois opus, avant que l’appât du gain ne motive les studios à investir dans d’autres volets.
Au total, la saga Transformers aura droit à 6 opus, et un nouveau est actuellement en développement. Michael Bay sera à la production exécutive, mais ne devrait pas intervenir derrière la caméra. Le réalisateur a préféré refiler le bébé à un autre cinéaste, Steven Caple Jr, pour se consacrer à d’autres projets.
Il présente désormais Ambulance, un thriller d’action avec Jake Gyllenhaal et Yahya Abdul-Mateen II. En pleine campagne promotionnelle pour la sortie du film, Michael Bay est revenu sur la saga qui l’a imposé comme une référence en termes de super-productions.
Il avoue à Unilad UK, avoir un peu tiré sur la corde. “J’en ai fait trop. Steven Spielberg m’avait dit de m’arrêter à trois. Ce que j’avais l’intention de faire. Mais le studio m’a supplié de rempiler pour un quatrième, qui a fait un milliard de dollars au box-office. Je voulais à nouveau m’arrêter, mais ils m’ont supplié. J’aurai dû arrêter, mais ils (les films Transformers ndlr) sont tellement amusants à faire.”
Un tournant technologique
Si dans sa narration le premier Transformers ne révolutionne pas le genre, c’est surtout du côté des effets numériques qu’il marque un tournant pour l’industrie. “C’est la première fois que les effets numériques étaient aussi efficaces, donc cela a ouvert de nouveaux horizons. C’était une expérience amusante. Il a fait plus de 700 millions de dollars, ce sont beaucoup de tickets de cinéma et donc beaucoup de gens qui l’ont vu.”
Reste à voir désormais si le nouveau volet, prévu pour le 7 juin 2023 au cinéma, rencontrera son public. Réalisé par Steven Caple Jr, Rise of the Beasts transportera les spectateurs dans une aventure aux quatre coins du monde au cœur des années 1990. Plusieurs créatures robotiques vont s’affronter. En plus des Autobots et des Decepticons, on pourra découvrir les Maximals, les Predacons et les Terrorcons.
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