La médecine a progressé à une vitesse spectaculaire depuis l’introduction des principes modernes. Mais si nous connaissons aujourd’hui le fonctionnement de nombreux organes sur le bout des doigts, ou presque, il en reste encore dont les secrets se montrent particulièrement impénétrables, à commencer par le cerveau. Des chercheurs anglais viennent de le montrer une nouvelle fois avec une étude étonnante, qui affirme que notre cerveau détraque notre perception du temps pour qu’elle corresponde à nos attentes.
On sait depuis longtemps que notre perception de notre environnement est une synthèse de nombreux facteurs externes. Le système nerveux collecte des tas d’informations (images, sons…) par l’intermédiaire de différents capteurs (rétine, tympans…); en coulisses, le cerveau se charge ensuite d’arbitrer pour construire une image mentale consciente. Ce système sensoriel fonctionne si bien qu’on le retrouve sous différentes formes chez la quasi-totalité des formes de vie.
De la perception à la conscience
Mais pour les êtres les plus développés, et en particulier ceux dotés de conscience comme l’humain, cela représente une quantité d’informations très importante. Beaucoup trop importante, en fait, pour tout gérer de façon consciente; le cerveau traite donc une grande partie de ces problématiques en coulisses, sans que l’on s’en rende compte.
Mais ce fonctionnement comporte aussi une limite fondamentale. Pour passer de la perception à la conscience active, nous n’avons pas vraiment d’autre choix que de prendre l’interprétation de notre cerveau pour argent comptant. Et c’est là que le bât blesse.
Nous savons déjà pertinemment qu’il peut y avoir un gros écart entre la réalité et notre perception d’une situation, notamment pour tout ce qui relève du temps. Et les travaux de cette équipe anglaise, repérés par ScienceAlert, viennent d’illustrer que cela a des conséquences très concrètes sur notre perception de la réalité.
Une ingénieuse illusion perceptuelle
Pour l’illustrer, ils ont mis sur pied une expérience aussi ingénieuse que révélatrice. Malheureusement, ils n’ont pas publié de vidéo permettant de l’illustrer. Mais le concept est facile à visualiser. Ils ont montré à plus de 600 volontaires une animation en apparence très simple. On y voit un premier carré “A” entrer en collision avec un second carré “B”; ce dernier se dirige alors vers un troisième carré “C” qui se met alors à bouger à son tour, dans l’ordre A-B-C.
À première vue, cela ressemble à une succession logique d’une simplicité confondante : le carré A a percuté le carré B, qui a ensuite percuté le carré C. Mais l’animation comportait en fait un piège temporel. En effet, il n’existait aucun lien de cause à effet entre les mouvements des carrés “B” et “C”; si l’on observe attentivement, on remarque assez vite que le “C” se met à bouger légèrement avant l’intervention du “B”, donc dans l’ordre A-C-B.
Pourtant, la grande majorité des sujets a estimé que les carrés se déplaçaient dans l’ordre A-B-C. Cela suggère que “la perception de l’ordre temporel semble influencée par les relations de cause à effet attendues par le sujet”, expliquent les chercheurs. Pour résumer, cela signifie que l’interprétation était complètement faussée à cause d’un constat intuitif, mais faux.
Le cerveau prend ses désirs pour des réalités
Pour vérifier ces conclusions, les chercheurs ont mené une deuxième expérience comparable. Mais cette fois, ils ont demandé aux sujets de montrer précisément le timing de chaque mouvement. L’objectif était de les faire se concentrer avant tout sur le délai, et non pas sur la relation de cause à effet apparente.
Mais là encore, la plupart des cerveaux ont été dupés; une nette majorité a encore estimé que “B” avait bougé avant le “C”. Ces deux résultats semblent renforcer la même interprétation : cette relation de causalité, c’est le cerveau qui l’a construite de toute pièce pour la faire correspondre à la réalité attendue par le sujet.
“Nous avons rapidement réalisé que quand un sujet s’attend à un résultat, l’attente est si forte que même si on inverse l’ordre, le cerveau insiste et replace les événements dans l’ordre qui lui semble logique”. Et ce même si un élément entre directement en contradiction – en l’occurrence le timing. En d’autres termes : dès qu’il s’agit de temps, le cerveau a tendance à prendre ses désirs pour des réalités !
Les implications concrètes de cette “illusion perceptuelle” sont assez floues; mais on peut s’attendre à ce que ce phénomène ait un impact considérable sur de nombreux aspects de notre vie. Il s’agit donc d’une nouvelle pièce intéressante du grand puzzle des mécanismes de la conscience.
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Bonjour, la présentation n’est pas claire, pourquoi ne pas avoir traduit le schéma, pourquoi ne pas avoir montré le schéma en mouvement au lieu de le décrire ?
Et ils découvrirent les illusions d’optique !!!
Et bien cela ne m’étonne pas du tout puisque depuis qu’il y a l’heure d’été je ne parviens pas du tout à faire coordonnées mon horloge interne, chronobiologie,avec l’heure actuelle
Il y a rien à faire je ne me fais pas et non seulement cela mais mon cerveau m’a dit que sans arrêt qu’au lieu que ce soit une heure de l’après-midi par exemple et bien que ce soit midi tout court ! Je n’ai surtout cette expérience que quand c’est l’heure d’été qui arrive il me faut au moins 6 mois minimum pour me mettre à cette heure si qui ne me convient pas du tout !
Malheureusement, je suis toujours à l’heure d’hiver chronologiquement parlant, cela induit à coucher extrêmement tardif puisque dans mon cerveau il n’est QUE dix heures! Au lieu de onze le soir!
Je vais même aller plus loin, cela perturbe aussi le comportement, on a l’impression que tout passe beaucoup plus vite et c’est très désagréable! Pourquoi n’abandonne ton pas une fois pour toutes l’heure d’été ? En Grande-Bretagne vous voyez bien que tout cela ne change pas !
Oui je suis totalement en phase avec les explications des chercheurs ! Pour moi et à mon simple avis, le cerveaux “anticioe” sur les phases du deroulement du temps ! Même si cela est en centieme de seconde ! Cette anticipation ou retard ! sur le temps sera variable suivant les cerveaux de certaines personnes !
1er
Cela se verifie assez facilement suivant les “postes” occupés par des personnes !
2em
Et Entre le deroulement du jour donc de l activité journaliere et, notre sommeil, le cerveaux n a pas la même perception du temps qui passe ! Tout ces intuitifs sont reliés aussi a nos autres activités sensorielles extraordinaires ! Mais il aura beauvoup à développer encore . Merci Thank you merci a Tous !
Je crois que l’impact de cette expérience est fondamental.
En effet elle prouvé que ce que nous croyons être la réalité n’est qu’une interprétation de cette réalité par le cerveau.Interpretation qui provient de notre acquis individuel et collectif.
Les mystiques sont ceux qui parviennent par différentes techniques à stopper cette interpretation.