Activision Blizzard est très loin d’être sorti d’affaire. Le studio qui est désormais reconnu pour avoir une des pires cultures de travail dans l’industrie du jeu vidéo, est une nouvelle fois accusé de harcèlement dans une plainte déposée il y a peu à la cour de Los Angeles. Celle-ci a été transmise par l’avocate Lisa Bloom, qui représente une femme du nom de Jane Doe.
Ceci n’est évidemment qu’un nom d’emprunt visant à protéger l’anonymat de la plaignante, au même titre que John Smith pour les hommes, sûrement en raison du fait que Jane est possiblement encore employée par l’entreprise. Elle travaille pour Activision Blizzard en tant qu’assistante de l’exécutif du département informatique depuis 2017 et décrit dans sa plainte le traitement qu’elle subit depuis toutes ces années.
Harcèlement sexuel mais pas que
Elle décrit des faits de harcèlement sexuel et et de discrimination sexiste, mais ce n’est pas tout. Elle explique également en avoir fait part à ses collègues, sans pour autant préciser s’il s’agit de ses supérieurs hiérarchiques ou du département des ressources humaines. Néanmoins, elle précise avoir été découragée de continuer ses allégations et avoir subi des représailles pour s’être plainte de sa situation.
Suite à cela, elle a donc tenté le tout pour le tout en changeant de département, mais cela a été accordé en échange de désavantages majeurs. En effet, elle a donc connu une baisse de salaire ainsi que l’enlèvement de certaines de ses responsabilités.
Sa plainte ajoute également une dimension qui n’avait pas été mentionnée jusqu’ici et qui risque fort de ne pas jouer en la faveur de l’entreprise. En effet, Jane explique avoir été poussée à s’alcooliser à plusieurs reprises et de manière très insistante. Des jeux, parfois à caractère sexuel, auxquels elle n’a jamais voulu prendre part malgré la pression mise sur ses épaules.
Les plaintes se suivent, se ressemblent, et empirent le cas du studio
Cela ne fait même pas encore un an que les affaires pour harcèlement ont été rendues publiques, et Activision est déjà complètement immergé sous les plaintes. Et si elles ne viennent pas des employées de sexe féminin en raison de l’environnement de travail sexiste de l’entreprise, Activision peut aussi compter sur ses investisseurs pour dénoncer d’autres faits graves, notamment en termes de gestion de crise.
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