Il y a peu de sujets sur lesquels le monde entier parvient à s’entendre. Mais le vélo en fait partie ! Lors de l’Assemblée générale des Nations Unies qui a réuni 193 pays, le développement du vélo a fait l’objet d’une résolution adoptée par consensus. Le texte, présenté par le Turkménistan, présente le vélo comme un moyen de lutter contre le réchauffement climatique.
Promouvoir le vélo
La résolution incite à promouvoir l’utilisation du vélo par les particuliers et les entreprises, ce qui contribuera à augmenter les déplacements en deux roues… Et donc à réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui participera à la réalisation des objectifs de développement durable. Le texte invite également les États membres à « intégrer le vélo dans les transports publics, dans les milieux urbains et ruraux des pays en développement et développés ».
L’ONU recommande aussi aux États de porter une attention particulière au vélo dans « les stratégies de développement transversales », comme par exemple les services de partage de vélo. Le vélo et les infrastructures nécessaires au réseau cyclable devraient également être inclus dans les politiques et les programmes de développement « internationaux, régionaux, nationaux et infranationaux ».
La résolution est largement symbolique. D’une part, elle est non contraignante comme on l’a déjà dit, mais elle contient aussi la précision selon laquelle son application doit se faire en fonction des possibilités des États.
Si le vélo n’a pas attendu la crise sanitaire pour être populaire, il faut reconnaitre que la pandémie en a accéléré l’adoption. Il n’y a qu’à voir le nombre de cyclistes dans les rues, qui utilisent leur vélo pour se rendre au travail ou tout simplement pour se balader. Les pouvoirs publics l’ont d’ailleurs bien compris, en soutenant les achats de deux roues (électriques ou non) via des subventions et des primes.
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