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Renault va produire ses premières piles à combustible

Renault mise plus que jamais sur l’hydrogène, en annonçant l’ouverture de l’usine Hyvia au sein de la Refactory du constructeur automobile basée à Flins. Cette ligne produira des piles à combustible pour les futurs utilitaires Master H2-Tech.

L’industrie automobile investit énormément dans les voitures électriques, mais la filière s’intéresse également à l’hydrogène. Ces deux technologies zéro carbone devraient cohabiter à l’avenir. Et s’il est peu probable que les particuliers puissent s’équiper de voitures à hydrogène (un système qui reste imposant et encombrant), l’hydrogène pourrait tailler sa route dans le segment des utilitaires.

Une pile pour les utilitaires

Hyvia, une coentreprise détenue par Renault et Plug Power, présentait en fin d’année dernière plusieurs modèles de véhicules utilitaires légers, les Master H2-Tech : il y a notamment un van et un mini-bus, qui profitent des avantages de l’hydrogène. Notamment la recharge rapide (5 minutes suffisent) et l’autonomie supérieure.

C’est précisément pour équiper ces utilitaires que Renault a inauguré la première usine Hyvia. Un espace de 3.000 mètres carrés où quinze employés seront chargés de mettre au point une ligne d’assemblage et de test des piles à combustible qui atteindra une capacité de 1.000 unités par an, le tout d’ici fin 2022. L’usine devra aussi lancer la ligne d’assemblage des stations de recharge à hydrogène.

Crédit : Renault

Avant tout cela, il faudra que l’usine installe un électrolyseur de 1 MW qui fournira de l’hydrogène à l’usine, à hauteur de 450 kg par jour, pour tester les piles et les stations de recharge. Pour l’anecdote, les chariots élévateurs seront aussi alimentés en hydrogène ! Si tout va bien, une seconde étape permettra la montée en puissance de l’usine pour élargir sa base industrielle.

L’usine Hyvia est installée au sein de Refactory, le site de Renault de Flins (Ile-de-France) dédié à l’économie circulaire, une composante essentielle de la « Renaulution », le plan de transformation et de transition électrique du groupe automobile.

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4 commentaires
  1. Pas du tout efficient et rentable pour un petit utilitaire, pour un fenwick si les unités de recharge sont à proximité avec des distances parcourues moindres. On pourra commencer à causer de l’usage d’H2 dans les transports pour au minimum des gros bus/cars ou camions avec un réservoir de 150 à 200l par unité (l’équivalent d’un petit ballon ECS domestique) en H2 gazeux compressé à des pressions variables suivant l’autonomie recherchée. Et installer un électrolyseur d’1MW pour 450kg d’H2g/jour c’est trop peu pour une demande croissante.
    Sinon ça sert à rien dans ce cas de figure, voir autres usages industriels plus pertinents déjà traités.

  2. Faut lire correctement : Le transfo en question il sert pas pour alimenter la flotte de véhicules mais pour les besoins de tests des piles a combustible et des bornes de recharge.
    C’est plus simple de produire sur place de quoi gérer tes besoins spécifiques que de te faire appro tous les jours.
    Ensuite, vu qu’ils viendront des stations de charge, l’appro est sûrement déjà prévu…
    Et tu dis que c’est inutile mais t’as aucune connaissance sur le volume embarqué ni sur l’autonomie…

  3. @Jeanbb à ce que j’ai testé autour de la banlieue de Lyon me convaincra parfaitement pour des petites unités mobiles type chariots élévateur optimisés en remplacement de bouteille propane, sinon utiliser un fen directement électrique avec casier de batteries le cas échéant.
    Ben pour les transports longues distances avec un volume proche de ce que j’ai mentionné plus de 100l minimum + production sur place en concomitance avec la recharge avec différents étages de compression une fois l’H2 produit par l’électrolyseur.
    70l avec un étagement pour stocker 350bars en bonbonne tu feras strictement rien avec ça pour des déplacements de masse lol.
    Sinon oui je me suis emporté avec “le sert à rien”, oui en effet j’espère qu’ils ont prévu l’augmentation de puissance et la masse d’H2 produite si ils veulent sustenter des appels d’offres “transports” sur ce marché. Les coûts de compression d’H2 de 4 bars jusqu’à 700bars gazeux resteront onéreux et on ne peut rien y faire.

  4. Petite correction pas 100l minimum mais au moins 200l pour un transport longue distance 700km par exemple. Electolyse et compression(s) d’origine nucléaire et hydraulique bien entendu j’ai oublié de le mentionner.

Les commentaires sont fermés.

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